De nos jours

Le temps passe et passe sans que l’on puisse se retrouver cela est vraiment étrange comme l’on peut ressentir le temps lorsque l’on est éternel et quand la seule personne qui vous convient n’est pas à vos côté, Alucard se devait de contenir sa colère pour éviter de sombrer dans une pure folie destructrice.
Les vampires, les lycans tous devraient payer pour ces années perdues sans Silliana surtout les Amiens et leur chef, chaque soir le même rêve celui de lui coupé la tête et de reprendre ce maudit livre de Sidjar pour annulé cette malédiction qui pesait depuis si longtemps.
Un regret ne pas avoir volé le livre, être honnête et respecté les règles, c’est toujours ce à quoi il pensait même si de nombreuses règles avaient été violées par les siens au nom de son horrible déviance qu’il disait.
« Moi un être déviant ?quand est t’il de vous misérables vampires qui ne respecter rien, l’honneur de nos clans salit depuis si longtemps, la solitude et le silence, tout ce qu’il me convenait avant que je ne te rencontre »
Il n’avait pas pu dormir à force de ruminer sa rancœur, la journée était finie, la nuit avait fait place et calmait son esprit, tout était sombre mais à travers le noir, les illusions pouvaient jouées des tours, Alucard imaginait sa bien aimée, se plongeant dans ses yeux profonds, touchant sa chevelure soyeuse et douce et finalement la serrant dans ses bras.
Ce soir là, il ne chasserait que sommairement et partirait ensuite à la recherche d’information, il arriva dans un bar là ou l’attendait une connaissance qu’il s’était faite chez les humains, après tout lui aussi était confondu avec un humain donc le problème pour leur parler ne se posait pas et personne ne se méfiait de lui.
Il alla s’asseoir près d’un homme environ la trentaine, habillé d’une veste marron et d’un jean, c’était un inspecteur de police de par son apparence et sa manière de regarder un peu partout comme si il avait l’habitude de cerner les gens et de mener des enquêtes poussées mais à part Alucard personne ne l’aurait remarqué et puis quand on vit depuis longtemps on prend l’habitude de reconnaître les gens rien que par l’apparence.
L’homme qui s’appelait Cole, fit glissé une série de rapport d’enquête et lui adressa ensuite la parole
« Ta demande est vraiment très étrange mais vus les services que tu m’a rendu je ne pouvais pas refuser »
Alucard jeta un coup d’œil, c’était bien les rapport dont il avait fait la demande, il se leva, salua Cole et s’en alla.
« Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi peu bavard, m’enfin je ne suis pas du genre à poser des questions, garçon un autre verre s’il vous plaît »
De retour à ses appartements, il étudia les divers rapports fournis par Cole, en quête d’information sur les attaques de Lycans surtout celles qui porterait la marque des Amiens, il s’arrêta sur un rapport qui datait de 4 jours qui décrivait la scène d’un crime.
Pour résumer l’homme libraire de son état et d’un âge avancé avait été la victime d’un meurtrier sans scrupule, sa gorge avait été tranchée avec une grande précision mais aucun objet n’avait été volé, le seul témoin sa petite fille avait mentionné qu’une personne leur avait rendu visite le soir des faits mais qu’elle ne pourrait la reconnaître, la seule chose qu’elle savait c’est que la personne en question était une femme.
« Donc le gardien a été tué, je ne voit qu’une seule personne pour avoir fait ça » pensa de suite Alucard.
Il prit donc le soin d’aller vérifier si ses conclusions étaient justifiées et alla directement sur les lieux du crime, la police avait déjà recueilli toutes les preuves matériels nécessaires donc les rubans jaunes avait disparus mais la librairie était fermé mais rien de bien grave pour Alucard qui connaissait un passage que lui seul et quelques autres personnes avaient le souvenir.
Il arriva tout d’abord à l’endroit ou le crime avait eu lieu, là il ne trouva rien mis à part la trace à la craie faite par les enquêteurs qui ne s’était pas encore effacé, il se dirigea ensuite vers le bureau du libraire ou était entreposé une toile de lui assis dans un fauteuil rouge, ses longs cheveux noirs étaient retenu par un ruban de la même couleur. Il avait posé en travers de ses jambes un long manche qui se termina par une petite hache où s’entremêlait une amulette. En dessous il était inscrit ces quelques mots : L’Unique, notre chef à tous et à cette instant il ressentit cette présence qui lui avait si souvent manqué, par une odeur faible mais distincte qu’il reconnut grâce à ses sens de vampire.
« Mes doutes étaient fondé, je vois, tu lui a fait payer sa part de responsabilité dans notre malédiction, nous nous manquons autant l’un qu’à l’autre mais il payeront tous je te le promet »
Sur ces mots il repartit avec le souvenir de son odeur et de cette peinture qui lui avait rappelé cette bataille, ce soir qui fût l’un des moments qui le coupa définitivement de sa race.

Plaine d’écosse

La pleine lune allait montrer sa lueur sur une grande plaine où un combat qui serait inévitable allait se produire, des armés de Lycan la rage au ventre et l’envie d’en découdre s’empressait de se rassembler pour donner l’assaut final sous l’égide d’un chef une amulette au coup pour démontrer que c’était lui la tête pensante de la caste.
Odion le dirigeant des opérations chez les vampires rappela à l’ordre les troupes, il leur rappela que pour la nation vampire et pour la race il s’agirait de vaincre ce soir aucun droit à l’erreur ne serait permis. Il se dû de tenir un discours bref mais qui rappelait au combien l’importance de cette nuit.
« Mes cher frères vampires, ce soir nous allons vivre un moment exceptionnel, la loi des vampires fera que le tueur du chef de meute des lycans deviendra notre chef à tous, il aura prouvé par sa valeur et son courage qu’il est digne de nous conduire vers une victoire totale »
Des cris se firent entendre de part et d’autre en signe d’accord tacite avec la loi et d’encouragement pour celui qui aurait le courage de vouloir la place.
Le vent se leva annonçant la rude bataille, plus aucun nuage ne couvrait le ciel et l’on distinguait fortement de par et d’autre l’envie de destruction de l’autre camp, les armes se dressèrent affûtées et tranchantes.
Alucard se posait des questions sur le sens de ces batailles pour ôter tout doutes de son esprit il se rapprocha de la seule personne au monde qui pouvait le comprendre au mieux.
« Rappel moi, pourquoi nous sommes ici »
Une femme, aux longs cheveux nattés, regarda amoureusement l’homme qui venait de parler.
« Parce que ce soir, la caste va se choisir un chef, ça sera notre plus belle vengeance. »
L’homme sourit à sa compagne, il tendit la main vers le visage de Silliana.
« Tu sais, ils ne l’accepteront jamais
-Je sais » dit elle dans un soupir. Il la regarda tendrement pendant qu’elle fermait les yeux, pendant qu’il pensait à cette vengeance qu’il tenait enfin entre ses mains, elle serait éclatante et leur appartiendrait.
Ils étaient tous deux vêtus d’un pantalon rouge et d’une chemise noire. Silliana avait opté pour un sabre de samouraï quant à Alucard lui il avait une arme étrange une hache pas très large mais avec un long manche. Ils étaient tous deux sur le qui vive.
La concentration que manifestait d’Alucard était étonnante face à la horde qui se préparait à charger d’ici peu.
« Ce soir je leur prouverait qu’il ont eu tort de me rejeter, ils verront tous de quoi je suis capable » ce furent les dernières pensées d’Alucard quand un hurlement se fit entendre et les Lycans avancèrent en rang serrer.
Tous les vampires paraissait comme figé attendant le bon moment pour jeter leur force dans le combat.
Un deuxième hurlement, les Lycans prirent de la vitesse, la vague offensive percuta la première ligne pareillement à celles qui se tuent sur les rochers.
Pour Alucard ce n’était qu’un spectacle comme un autre, lors des combats il était un tout autre être, la fureur des combats le changeait, sa compagne partit la première, il la regarda un moment puis souleva sa hache et l’abattit froidement sur la tête d’un Lycan au hasard, une giclé de sang atteint sa figure ce qui ne le dérangea pas pour autant.
Sans même se soucier des blessures qu’on pouvait lui infligé, il ne pouvait s’arrêter d’avancer, la seule vraie personne dont il voudrait la tête se tenait fièrement portant son amulette au coup et dirigeant les troupes avec une férocité sans commune mesure.
La puissance qu’il déployait pour écraser ceux qui se dressaient devant lui effrayaient certains même le chef Lycan voyait en lui quelque mérite et un adversaire digne de mourir à ses pieds.
La boucherie continuait, de chaque côté les victimes se comptaient, les blessures rendaient le combat encore plus dur mais la fin se sentait proche comme une odeur de mort soudaine qui s’abattrait sur l’un ou l’autre des deux camps.
Alucard dans sa marche effréné jeta un regard sur sa compagne une fois de plus même si elle savait se défendre, la perdre pour une bataille serait pour lui la plus grande des douleurs, il ne s’imaginait pas ne plus l’avoir à ses côtés.
La scène à laquelle il assistait ne lui plaisait guère un Lycan donna un coup de coude au visage de Silliana, elle tomba assise, il leva sa patte toute griffe sortit prêt à l’éventrer, il se précipita sur lui avec rage ne faisant même pas attention à celui qu’il combattait, il reçu un violent coup de griffe au bras faisant apparaître une vilaine plaie.
Sa colère fût plus que doublé, celui qui était responsable de sa blessure mourut sur le coup, et l’autre qui tentait d’attenter à la vie de Silliana eut sa tête coupée.
Elle se releva et ils reprirent le combat, décidé à en finir Alucard prit le partit d’allé au plus vite vers le chef, Silliana l’avait compris et le protégea contre ceux qui voudraient empêcher ce combat.
Le Face à face, le Lycan avait un sourire carnassier comme si il était sur de sa victoire mais il déchanta vite quand le premier coup atteint sa première parade, il recula de quelques pas.
Surpris mais déterminé il chargea, les lames s’entrechoquèrent avec un bruit violent, le vampire recevait quelques blessures légères mais n’y faisait pas attention, les mouvements effectués de par et d’autre se firent de plus en rapide et ensuite plus rien.
Un corps à terre inerte et décapité, le vainqueur brandissait la tête du perdant dans une main en signe de victoire dans l’autre il y avait sa hache qui s’entrelaçait avec l’amulette du Lycan.
Alucard était sortit vainqueur, il regarda sa compagne qui lui souriait, ils savaient bien tous les deux que par la loi des vampires il était devenu le chef de caste.
Doucement le combat finit, la rumeur de la mort du chef des Lycans arriva. Les bêtes se retirèrent pansant leur blessure et se préparant pour leur prochaine bataille.
Les vampires se regroupèrent, Alucard n’attendait pas vraiment grand-chose d’eux mis à part le respect des règles mais à la place la haine et la colère gronda.
« Vampire déviant, comment oses tu… » Le vampire ne pu finir sa phrase tant la haine l’étouffait. Un autre s’avança, son regard bleu glacé se dirigea tout d’abord vers elle puis il glissa lentement vers Alucard.
« Tu sais pertinemment que nous ne te laisserons pas être notre chef,
-Ce sont les lois vous devez simplement vous y soumettre. Tout en parlant Silliana avait fait un pas dans la direction du vampire, sachant très bien que cela ne servirait à rien de se mettre en colère mais appréciant fortement le jeune de la jeune femme, Alucard la stoppa
-Voyons Velcan, ce n’est pas moi qui aie créé ces stupides lois, elles sont dans ton sang comme dans le mien
-NE DIS PAS CA, JE NE SUIS PAS COMME TOI. Velcan jeta un regard circulaire.
Maintenant soit tu t’en vas sans faire d’histoire soit nous te tuons. »
Le vampire d’un calme plat fasse à tous ceux qui ne voulait pas de lui ne fit rien mis à part jeté simplement la tête du Lycan au pied de Velcan ce qui fût amplement sa satisfaction et tourna les talons, il comprit aussi que cela satisferait sa compagne qui s’approcha de Velcan.
Alucard qui commençait déjà à s’éloigner n’entendit rien même si ses sens de vampires lui permettait de le savoir pour lui le chapitre était clos, sa compagne le rejoint ensuite sans jeté ne serait ce qu’un regard en arrière.
Le seul besoin qu’il éprouvait était de savoir que Silliana serait à ses côtés en arrivant à la lisière du bois il tendit la main à sa compagne qui s’en empara. Ils marchèrent dans les bois pendant de longue minute. Ils arrivèrent prés d’une maison de pierre.
Une fois à l’intérieure, Alucard posa sa hache et s’assit, il regarda Silliana s’afférer à trouver quelque chose pour soigner ses blessures « Et toi ? tu ne te soigne pas » Demanda t’il en passa le bout des doigts sur l’œil de Silliana « Ce n’est rien juste l’arcade sourcilière » Tout en lui prenant la main, elle embrassa le bout de ces doigts et posa la main de son compagnon sur ces genoux. Alucard ferma les yeux. Silliana avait nettoyé la plaie c’était suffisant le jour régénérera la blessure, la nuit prochaine il n’y paraîtra plus.
Il rouvrit les yeux et pris à son tour le chiffon, doucement et tendrement il posa la main sur sa joue, il commença de nettoyer la plaie. Il plongea son regard dans celui de sa compagne. Tout en continuant de laver le sang séché, il embrassa son autre sourcil, puis son nez, et enfin sa bouche. Silliana enlaça son compagnon et plaqua son corps contre le sien.


Je t’ai si longtemps regardé et j’ai si souvent plongé en toi jusqu'à ne faire qu’un