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Geneworld.net>Ficciones>Sanmiligoku>La villa du soleil couchant

06 - RETOUR DE WEEK END POR SANMILIGOKU

Chapitre 06 : Retour de week end

Indira embrassa longuement Frédéric avant de s'engouffrer dans sa voiture et de prendre la route en direction de la villa. Il était presque 22h en ce dimanche soir et elle avait passé un merveilleux week end.
Elle était arrivée chez Frédéric le vendredi soir. Ils avaient dîné chez le jeune homme et avaient ensuite passé une partie de la nuit -la majorité, se souvint Indira non sans rougir- à faire l'amour. Ils étaient restés couchés jusqu'aux environs de midi, ils s'étaient douchés -ensemble, détail à ne pas négliger" puis ils étaient allés au centre-ville où ils avaient mangé au Mc Donald's. Ils étaient allés au cinéma et ils avaient bu un verre à la terrasse d'un café, profitant ainsi du magnifique soleil qui égayait ce week end idyllique.
Indira sembla voir une tache bouger sur son pare-brise arrière mais en la fixant, elle ne vit rien de spécial mis à part le chiffon blanc qu'elle utilisait pour essuyer les vitres posé sur la plage arrière se refléter dans le pare-brise. Aussi, elle reprit le cours de ses pensées.
Après avoir bu un café et discuté gaiment, les deux amis étaient allés au bord du lac, sur la rive opposée à celle qu'on voyait depuis la terrasse de la villa et ils s'étaient baignés. Ils avaient ensuite fait un feu à côté du lac et avaient pique-niqué avec des saucisses et du Coca-Cola que Frédéric avait amené dans une glacière, ainsi que du pain. Frédéric s'était occupé d'allumer le feu et Indira avait pris en charge la cuisson des saucisses. Ils avaient mangé à la lueur du soleil se couchant derrière les arbres bordant le lac, troublé uniquement des poissons qui nageaient, dont les plongeons ridaient la surface lice de l'eau.
Une fois le pique-nique achevé, Indira s'était aprêtée à éteindre le feu avec la palette ayant contenu les saucisses, que la jeune fille avait remplie de l'eau du lac, mais Frédéric était arrivé, une cûchette à la main, et avait chuchoté tout en lançant la bûchette dans le feu :
-Non, attends...
Il avait pris la palette des mains d'Indira et l'avait posée plus loin, puis ils avaient à nouveau fait l'amour, n'ayant pour seuls témoins que le lac, le feu crépitant et les arbres.
Indira regarda à nouveau la forme blanche qui s'agitait dans le pare-brise arrière. Cela ressemblait à un homme en blouse blanche -un savant fou !? Et cet homme lui faisait signe de s'arrêter.
-Tu es parano, ma fille ! s'exclama Indira pour elle-même. Ce n'est qu'un bout de chiffon et les réverbères sous lesquels je passe donnent l'impression qu'il bouge ! Pense plutôt à ton fabuleux week end !
Indira jeta un regard au reflet du chiffon et vit que l'homme étirait ses lèvres comme s'il lui parlait.
EVA AMEN
Voilà tout ce que comprenait Indira.
-Arrête ton délire et rêve de ton week-end, ça vaudra mieux ! s'intima-t-elle.
Il faisait nuit noire lorsque les deux amants avaient quitté le lac. Le feu s'était éteint de lui-même mais pour plus de précaution, ils avaient tout de même renversé de l'eau dessus. Puis ils étaient retournés chez Frédéric où ils avaient recommencé leurs prouesse de la nuit précédente.
Le dimanche, ils s'étaient levés aux environ de 13h30, ils s'étaient douchés -à nouveau ensemble, ils avaient préparé à manger dans la bonne humeur puis ils étaient allés à une brocante qui avait lieu au village voisin. Là, Frédéric avait acheté à Indira une essoreuse à salade.
-Pas très romantique, mais pratique, avait-il dit, faisant allusion à la soirée qu'ils avaient passé à la villa et où il n'y avait pas eu d'autre choix, pour essorer la salade, que la poser sur des feuilles d'essuie-tout.
-Je te remercie, avait répondu Indira. J'avoue qu'il y a certaines choses que j'ai oublié d'acheter lorsque je me suis installée.
Les deux jeunes gens avaient continué à flâner dans les rues du petit village, regardant l'ensemble des objets hétéroclytes soigneusement disposés sur les stands des brocanteurs. Cela pouvait aller du couvercle de
casserole cabossé au disque en vinyle, en passant par le panier d'osier, la canne à pêche, le roman d'amour pour adolescentes, l'ours en peluche, des saladiers... entre autres.
Indira se gara devant la villa et coupa le contact. Elle descendit de son véhicule et allait se diriger vers l'entrée, mais un détail lui revint à l'esprit. Elle ouvrit la portière arrière droite de sa Super 5, saisit le chiffon qui trônait sur sa plage arrière et elle le posa sur le siège avant droit. Puis sans s'octroyer le droit de penser au savant fou et à son "EVA AMEN", elle saisit le sac en plastique sui contenait son saladier et des aimants qu'Indira collectionnait et que son ami lui avait donnés lorsqu'ils étaient rentrés de la brocante.
-Au fait, avait-il dit, j'ai vu que tu en as déjà certains collés sur ton frigo, alors comme ça ne m'intéresse pas, je te les donne.
Indira avait glissé les fines pièces du puzzle-aimant en forme de carte de l'Europe dans le saladier et avait rangé le tout dans un sac en plastique.
-Merci Fred, avait-elle murmuré.
Ils avaient dîné d'un hachis Parmentier puis avaient pris une heure pour faire l'amour, tout d'abord dans la chambre du jeune homme, puis sous la douche, avant qu'Indira ne décrète qu'il était l'heure pour elle de rentrer à la villa.
Indira sourit rêveusement en déverrouillant la porte de sa nouvelle demeure. Puis elle se figea. Des traces de pas noires -de la suie, vraisemblablement- partaient de sa cheminée pour aller à la cuisine, vers le téléphone, puis retourner à la cheminée.
Indira regarda le téléphone, et vit qu'on l'avait déccroché. Elle allait le raccrocher puis se dit que si elle agissait ainsi, elle détruirait sans doute les empruntes digitales que son visiteur mystère avait laissées. Elle se dirigea à la cuisine et rien ne la marqua au premier abord. Elle sortir donc son essorreuse à salade du sac en plastique et était sur le point de la ranger, mais elle fut rappelée à l'ordre par le léger cliquètement des aiments se butant contre les parois de leur récipient trop grand. Elle souleva donc le couvercle de l'essoreuse à salade et sortit les petites pièces aimantées -au moins quinze.
Indira se dirigea vers son réfrigérateur, dans l'intention d'ajouter ses nouvelles pièces à son début de puzzle, constitué en tout et pour tout d'une vingtaine de pièces grosses de la taille d'un cadran de montre. Là, son geste s'arrêta. Les villes d'Europe qu'elle avait eu tant de mal à placer étaient à présent mélangées.
Non, pas mélangées ! Mais déplacées de sorte qu'au coin en haut à droite de la porte du réfrigérateur, ne figuraient plus que deux aimants, les numéros 19 et 78. Les autres aimants formaient deux lettres : EL.
Indira ne toucha à rien. Elle posa les aimants qui se collaient à sa main moite sur le plan de travail, puis elle chercha une paire de gants en latex dans le placard, sous le lavabo, et elle téléphona à la police dans l'espoir que la précaution de mettre des gants ne soit pas vaine quant aux empruntes digitales qui pouvaient subsister sur le combiné.
-Commissariat de police de Villy, j'écoute !
-Bonjour monsieur. Je m'appelle Indira et je viens de rentrer de week-end. En entrant chez moi, j'ai trouvé des traces suspectes, mon téléphone était décrché et des aimants sur mon frigidaire ont été déplacés pour former les lettres E-L.
-Très bien, je vous envoie quelqu'un. Où habitez-vous ?
-A... à la villa du Soleil Couchant.
-On viendra prendre votre déposition dans cinq minutes. Ne touchez à rien.
Indira attendit plus d'une demi-heure que les policiers arrivent. Elle était restée debout au milieu du salon, portant toujours ses grotesques gants en latex lorsque deux hommes entrèrent sans même frapper. Ils s'excusèrent de leur retard, avançant le prétexte qu'ils étaient sur une affaire urgente et grâve, mais Indira ne fut pas dupe : ils sentaient le Whisky à dix kilomètres.
-Alors, ma petite dame, on peut vous aider ? demanda un homme petit dont le ventre bedonnant pouvait témoigner qu'il ne manquait ni de bière, ni de Whisky.
-Hé bien je rentre de week end et j'ai découvert mon salon couvert de traces de pas. De plus, le téléphone était décroché et les aimants sur mon frigidère ont été déplaces de manière à former les lettres E-L.
-C'est simple, quelqu'un s'est introduit chez vous par la cheminée pour téléphoner, et il a laissé son nom pour que vous puissiez lui envoyer la facture, répondit l'autre policier qui devait avoir dans les 25 ans, mais à qui Indira ne donnait pas plus de 12 ans d'âge mental.
-Très drôle, répondit son collègue d'un air sévère, mais dont les yeux pétillaient d'amusement. Relève donc les empruntes sur le téléphone.
Le grand benêt saisit le combiné, le regarda et le reposa en disant :
-Pas d'empruntes.
-Il y en a peut-être sur les aimants, suggéra Indira.
-Impossible, répondit le grand benêt. Leur magnétisme les détruit.
-Quelqu'un possède-t-il le double de vos clés ? demanda le policier au gros ventre.
-Pas à ma connaissance, répondit Indira. Les seules personnes susceptibles d'en avoir sont les anciens propriétaires.
-Pas besoin de clés, lança le benêt. Le gars qui a voulu téléphoner est passé par la cheminée.
-Pas sûr, répondit l'agent "Gros Ventre" d'un air qui se voulait intelligent. Peut-être a-t-il voulu nous faire croire qu'il venait de la cheminée !
Il se tourna en direction d'Indira et il lui demanda :
-Connaissez-vous des personnes susceptibles de vous en vouloir ?
-Hé bien... ma mère m'a mise à la porte il y a une semaine.
-Note sur ton carnet la liste des suspects, dit Gros Ventre à Benêt. Les anciens proprios et la mère.
Indira imagina sa mère escaladant la villa pour atteindre le toit, et descendre en rappel le long de la cheminée, et elle ne put s'empêcher de sourire. Il ne manquait plus que les caméras et le metteur en scène, et elle aurait pu se croire dans le tournage de Columbo... si Gros Ventre n'avait pas eu cette bedaine proéminente et s'il avait porté une longue veste.
-Parfait, dit-il. Hé bien nous allons retourner au commissariat faire notre rapport. Au revoir, mademoiselle.
-Au revoir, répondit Indira.
Sur ce, la jeune fille ne sut si elle devait rire ou pleurer. Ces deux policiers étaient des clowns. Elle ne trouvait aucun autre mot pour les qualifier. Alors elle balaya et récura le salon, puis elle replaça les aimants sur la porte du réfrigérateur, sans oublier d'y ajouter ceux de Frédéric.
Epuisée, mais toujours inquiète, elle monta dans sa chambre, repensant à ces mystères. Tout d'abord ces mots qu'elle avait lu sur les lèvres du savant fou : EVA AMEN, puis ces initiales EL sur la porte de son réfrigérateur, ces traces de pas et son téléphone décroché...
Arrivant dans sa chambre, Indira alluma la lumière dans laquelle transparaissait la nuit obscure. Tout à coup, elle vit un visage très pâle se refléter dans la vitre, comme s'il s'était agit du visage d'un mort. Elle distinguait à peine ses yeux et son nez. Ses lèvres étaient représentées par des bosses et des creux, mais ce visage si blanc semblait représenter la souffrance.
La souffrance d'Indira ? Ou la souffrance de quelqu'un d'autre ?
Effrayée, Indira se retourna et aurait éclaté de rire si elle n'avait pas eu aussi peur car ce qui se reflétait en haut d'elle, dans la vitre, n'était que la casquette que Victor lui avait offerte, une casquette blanche qu'elle avait accrochée en haut de son armoire.
Rassurée, Indira ferma ses volets en se traitant de paranoïaque. Mais dans un sens, c'était normal qu'elle réagisse ainsi, elle qui à 23 ans, vivait seule pour la première fois de sa vie.

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Brrrr ! Réécrire ce chapitre m'a fait froid dans le dos... Bon, ça ne fait pas vraiment peur, mais le coup du chiffon reflété dans le pare-brise m'est réellement arrivé. C'était la nuit, je roulais en pleine forêt, et mon imagination est partie dans tous les sens.
Le coup de la casquette aussi, d'ailleurs, m'est arrivée. J'étais étudiante, dans ma petite chambre, je fermais les volets et je vois un truc blanc qui se reflétait dans la fenêtre... Je me retourne et je vois une casquette que des amis m'avaient offerte...
Pour les aimants, je les collectionnais mais jamais ils n'ont été déplacés... du moins, pas à ma connaissance. ^^

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