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Geneworld.net>Ficciones>Fan2mangas>Entre Sang et Ténèbres : la Résurrection des Anges

06 - A COEUR OUVERT POR FAN2MANGAS

Jeudi 21 juin (6ème année de guerre)

Depuis hier après-midi, je n'avais plus reparlé à Shu. Après ce qui c'était passé, je ne savais pas comment l'aborder, ni quoi lui dire. Moi qui généralement agis toujours de manière réfléchie et posée sans la moindre hésitation, j'eus l'impression d'avoir à moitié perdu le contrôle de moi-même. De mes doigts, je frôlais ma bouche, me rappelant la plaisante et douce sensation de ses lèvres. Si ça avait été si agréable que ça, alors pourquoi avais-je réagi de cette manière ? Complètement paniquée et ne sachant quoi faire, je l'avais brutalement repoussé et m'étais enfuie. A y repenser maintenant, j'avais vraiment agi comme une imbécile. Mais au moins, cette expérience m'aura prouvé qu'on ne cesse jamais d'en apprendre sur soi. Je n'étais pas honnête envers moi-même, alors que Shu était sincère depuis le début. Je m'étais permis de douter de lui, de m'en méfier, même encore aujourd'hui, la preuve avec ce qu'il s'est passé hier. A aucune occasion, je ne lui avais accordé ma confiance, alors que lui si. Mais une petite chose me taraudait. Le mystérieux Shu qu'il était à notre première rencontre, celui qui m'effrayait tant par le fait qu'il faisait mine de tout savoir sur moi, même mes secrets les plus enfouis ; qu'en était-il advenu ? Il m'avait dit que son masque était tombé et qu'à présent, il était le vrai Shu. Mais qu'adviendrait-il s'il revêtait à nouveau ce masque effrayant ?

La baguette de professeur Détestable vint frapper mon bureau, me faisant sursauter sous les regards de tous les autres élèves de la classe.
-Le cours est fini, lança-t-il sèchement sans même prendre la peine de me regarder une seule seconde.
Dans un brouhaha de raclements de chaises et de discussions, la salle de cours se vida rapidement. Contrairement à d'habitude, je pris tout mon temps pour ranger mes affaires. Croyant que la salle était à présent vide, je m'apprêtai à partir mais je vis Shu se lever en même temps que moi. Nous n'étions plus que tous les deux dans la salle, en plus de professeur Détestable. Il me regarda. Et bien que son visage fut sans expression apparente, son regard me transperça si violemment que je ne pus le soutenir. Voyant que je n'approchais pas, il s'en alla, sans un mot. J'aurais tant voulu connaître ses sentiments à cet instant précis, j'aurais tant voulu lui courir après, m'excuser, pour que tout redevienne comme avant. Mais la force et le courage me manquaient terriblement. D'un pas sans entrain, je me dirigeais donc vers la sortie, mais la porte se referma juste sous mon nez. D'une surprise mêlée d'angoisse, je me retournais et vis professeur Détestable debout, une main sur la porte coulissante. Je n'eus pas le temps de me manifester qu'il me saisit violemment à la gorge, m'acculant contre le mur. Un sourire machiavélique illumina son visage en m'annonçant :
-Très bientôt … tu seras à moi.
Une détresse sans nom m'envahit soudainement. Je savais très bien ce que ces paroles signifiaient. Professeur Détestable relâcha la pression autour de mon cou et retourna à son bureau prendre ses affaires, comme si de rien n'était. Mes mains se précipitèrent sur la porte pour l'ouvrir afin de quitter cet endroit au plus vite. De vives émotions déferlaient en moi. Ma gorge me brûlait et je dus concentrer mes dernières forces afin de refouler mes larmes. En cet instant, la seule chose qui me vint à l'esprit était Shu. Je voulais le voir. Je voulais vraiment le revoir. Mais pourquoi ? Je ne me reconnaissais plus. Jamais auparavant je n'avais ressenti de tels sentiments. J'avais toujours su les réprimer et faire face à n'importe quelle situation, mais là, c'était au dessus de mes forces, comme si un mur se dressait devant moi. Un mur si immense et large qu'il était impossible de l'esquiver. Pour l'instant la seule solution envisageable était d'aller voir Shu, de m'excuser, de m'expliquer, de mettre les choses à plat. Avant de passer par ma chambre, je décidais donc d'aller à la sienne.

Plus je m'en approchais et plus j'avais l'impression que je devais faire demi-tour. Une étrange sensation en moi me mettait de plus en plus mal à l'aise, extrêmement semblable à cette sombre et profonde prémonition qui revenait tous les jours. Au moment de frapper à sa porte, un immense doute m'envahit, comme si une force supérieure m'ordonnait de ne pas faire ça. Plus je me donnais la volonté de frapper et plus cette sensation s'intensifiait au point de m'étouffer. J'étais relativement effrayée de perdre le contrôle de ma volonté aussi facilement. Était-ce une sorte de prémonition ? Comme si quelque chose allait mal se passer si j'avais le malheur de frapper à cette porte ? La nuit commençait à tomber et j'avais atteint un tel stade de fatigue que je me résignais finalement à faire demi-tour, pensant qu'il serait absurde de discuter dans de telles conditions. Sur le chemin du retour, je repensais à ce que m'avais dit professeur Détestable tout à l'heure à la fin du cours. J'en tremblais encore, mais je devais m'y résoudre, je n'avais pas le choix de toute façon.

Arrivée devant ma porte de chambre, je vis que quelque chose y était accroché à la poignée. À regarder de plus près, c'était un mouchoir blanc accompagné d'un mot « J'ai pressenti que tu en aurait besoin. Shu ». Mon coeur se serra fortement au point de me faire très mal. Je défis le mouchoir et vit en un coin brodé soigneusement de fils bleu foncé le nom « Shu-Chan » en lettres élégantes. « Shu-Chan » ? Serait-ce son véritable prénom ? Mais quelle est la signification de tout cela ? Ce mouchoir serait un signe de pardon ? de confiance ? d'amour ? Peu importe. Sans vraiment savoir pourquoi, j'étais vraiment heureuse de ce présent, mais je devais m'efforcer de ne pas en avoir besoin, du moins jusqu'au moment où je pourrais lui rendre. Tout ceci tombait vraiment mal, demain je ne pourrai pas être là pour lui donner, ni ce week-end d'ailleurs.

Dimanche 24 juin (6ème année de guerre)

La nuit était tombée depuis maintenant bien longtemps. Une chaleur pesante et étouffante embrasait l'atmosphère. Dans les sombres couloirs du pensionnat, j'avançais à tâtonnements le long du mur, en profitant aussi pour m'y appuyer et me stabiliser. Ma blessure toute fraîche aux côtes droites était encore très douloureuse à chacun de mes pas. Avançant d'une lenteur sans précédent, j'avais l'impression que le couloir était sans fin. Subitement, je fus prise d'une bruyante quinte de toux qui me fit cracher une grande quantité de sang, suivi de vertiges. Au moment où, déséquilibrée, j'allais poser les genoux par terre, je sentis quelque chose, ou plutôt quelqu'un, me retenir. Deux bras me saisirent fermement et avant que je ne comprenne ce qu'il m'arrive, je me retrouvais allongée dans un lit.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Et ces vêtements, ne me dit pas que …
-Shu … pardonne-moi, lui implorais-je sans répondre à ses questions. Fuir n'est pas mon genre, mais je ne m'étais encore jamais retrouvée dans une telle situation, je n'ai sur quoi faire, j'étais paniquée …
-Ne t'en fait pas, me coupa-t-il. C'est plutôt à moi de me faire pardonner.
S'en était trop pour moi. J'agrippais sa chemise du plus fort que je pus pour réprimer mes larmes, mais en vain.
-Comment peux-tu dire ça ? Toi qui était si sincère avec moi depuis le début, tu n'as même pas remarqué que je te trompais depuis tout ce temps. Je n'ai jamais su t'accorder ma confiance, je me suis toujours injustement méfiée de toi, alors que toi …
Une seconde quinte de toux me prit, me faisant cracher une quantité assez effrayante de sang. Shu blêmit étrangement. Avait-il la phobie du sang ? De ses mains anormalement tremblantes il me força à me recoucher, puis fouilla dans la poche gauche de mon pantalon et en sortit son mouchoir que j'avais soigneusement rangé à cet endroit.
-Comment sais-tu que je l'avais rangé là ? M'étonnais-je.
-Arrête de parler, tu ne fais qu'aggraver ton état, et encore plus quand tu racontes n'importe quoi, me dit-il d'un air très sérieux, tout en essuyant avec son mouchoir mes larmes et le sang de mon visage.
De ma main, je l'en empêchais :
-Ne le salis pas inutilement. En plus, je m'étais fait la promesse de ne pas avoir à m'en servir.
-Oui mais là, c'est moi qui s'en sert, donc ta promesse est tenue, rétorqua-t-il d'un ton léger, ce qui me fit sourire.
-Je ne mérite pas tant d'attention … arrête de jouer les anges gardiens avec moi.
-Je ne suis pas vraiment ce qu'on pourrais appeler « un ange » …
-Pour moi tu en es un.
-Si tu le dis …
-Shu … j'ai envie d'être sincère avec toi, lui confiais-je en le regardant droit dans les yeux.
Mais à l'entente de ces paroles, celui-ci détourna son regard.
-Pour être franc, je n'ai jamais été sincère avec toi, à l'exception de mercredi. Pourtant … j'aimerais tant l'être avec toi, mais j'ai peur. J'ai si peur de ta réaction si tu apprenais la vérité. A vrai dire, j'aimerais que tu ne sache jamais qui je suis vraiment. J'aimerais que tu ne connaisse que le vrai Shu, pas l'autre. Mais ça sera inévitable, un jour tu seras à nouveau confrontée au Shu masqué …
-Finalement, nous sommes pareils, en conclus-je. Prisonniers de nos secrets, nous ne pouvons nous attacher ni nous confier à personne.
-Je t'admire vraiment. Toi au moins tu sais faire face à la réalité, tu sais la regarder en face et accepter cette fatalité. Moi, je n'ai pas la force nécessaire.
-Détrompe-toi, même si je sais la regarder en face, je ne sais pas toujours l'affronter.
Un court silence s'ensuivit. Voyant le regard vague et l'expression troublée de Shu, je lui saisis la main et la serra dans les miennes :
-Arrêtons de nous tourmenter pour toutes ces futilités. Nous sommes ce que nous sommes ... Je t'aime pour la personne que tu es …
-Aka … m'avoua Shu en posant son autre main sur les miennes, j'ai peur de ce que nous réserve l'avenir. Et plus particulièrement, je ne peux admettre ce qu'il te réserve …
-Que … !
Mais je ne pus finir ma phrase. Je fus prise d'une autre quinte de toux qui mit des points de suspension à notre conversation.
-Pardonne-moi, s'excusa un Shu blême. Je t'ai fais parlé alors que tu étais souffrante. Je n'ai même pas soigné tes blessures. Non, je suis impardonnable.
Shu paraissait paniqué par la situation. Je ne l'avais encore jamais vu dans cet état.
-Je ne te demanderais pas d'explications sur ce qu'il s'est passé, continua-t-il. Je ne mérite pas de connaître ta vie intime, puisque moi-même je ne puis te révéler la mienne.
-Non … laisse-moi t'ouvrir mon coeur, rétorquais-je sur un ton insistant, en espérant qu'un jour tu en fasse tout autant avec moi. Après tout … moi non plus je ne suis pas une imbécile. Même si je ne suis pas aussi sensible que toi envers les sentiments des autres, j'arrive bien à percevoir qu'au plus profond de toi réside une incommensurable affliction …

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