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00 - UN PETIT MOUCHOIR PAR TRIMOR

Nouvelle
Un petit mouchoir

Dans le ciel, un soleil éblouissant lançait ses rayons chauds et bienfaisants. De toutes part, les gens riaient, les terrasses des cafés étaient bondées, des familles se promenaient, les mères appelant leurs enfants qui répondaient de leur petite voix haute perchée. Il y avait aussi de nombreux amoureux, main dans la main, isolée du reste du monde dans le cocon de la douceur et de l’amour qu’ils ont dressé. Partout la joie envahissait les cœurs, les sourires éclairaient les visages, rayonnant de bonheur.

Pourtant au milieu de cette foule euphorique, des beaux jours d’été, un jeune homme avançait droit devant lui, comme un automate. Il semblait être un bateau perdu dans la tempête, battu par les vagues des gens qui ne se souciaient guère de ce pauvre navire en perdition.
L’homme était sombre, fermé dans un monde de douleur et de noirceur. De grande cernes assombrissaient son regard fatigué, il peinait à les garder ouvert, éblouit par le soleil d’été. Ses vêtements étaient froissés et sales, cela faisait longtemps qu’il n’en avait pas changé. Le jeune homme avait la peau très pâle, tirée par la fatigue, ils avaient des cheveux châtain clair courts et des yeux bleus rougis par les larmes et la douleur.

Cet homme s’appelait Eric Devonne, il avait 25 ans et il venait de perdre sa jeune épouse, son seul amour, d’une maladie insidieuse et mortelle : la leucémie.

Maintenant il avançait au hasard, sans but, il quittait à peine l’hôpital où sa chère Anaïs était partie à tout jamais. Il titubait comme un ivrogne, le cœur brisé, l’âme desséchée, le corps vide sans vie. La chaleur du soleil estival était loin d’être assez forte pour redonner un peu de douceur en son cœur. Un bloc de glace avait envahi sa chair, éliminant son bonheur pour ne laisser que le malheur.

Ses pas le guidèrent vers les bords de la Loire, des couples flânaient le long des berges, heureux. Pour Eric se n’était que souffrance et désespoir, des centaines de fois il s’était promené ainsi avec Anaïs, fou amoureux, dans un monde de bonheur, sans se soucier du temps qui passe et qui s’enfuit.

Son esprit se remémora des images du passé, d’abord un peu floues puis peu à peu aussi claires que la réalité. Une dizaine d’années avant, ils s’étaient rencontrés au lycée. Premier émois amoureux, Eric était tombé tout de suite sous son charme, Anaïs était si belle.
Le jeune homme ferma les yeux, il vit ce visage si doux toujours illuminé par un sourire. Elle avait de longs cheveux blonds soyeux, des yeux bleus pétillants de vie et une peau si douce qu’elle semblait presque irréelle. Des larmes pointèrent à ses yeux, Eric soupira.

Le temps de leurs études fut les moments les plus heureux de leur vie. Après le lycée, ils ne se quittèrent pas, allant dans la même université. Eric n’arriva pas à compter tous les instants de bonheur qu’il avait connu avec sa bien aimée, les gestes, les caresses, les baisers, les paroles. Tout en elle n’était qu’une incessante découverte, Anaïs était un puit de gentillesse et d’amour, de générosité et de tendresse. Elle trouvait toujours le moyen de rassurer les gens, de les aider, de leur apporter dans le cœur la flamme du bonheur. Elle ne comptait ni son temps ni sa santé pour venir en aide aux autres.

Mais malgré tout, Anaïs avait un fort caractère. Eric esquissa un pauvre sourire, combien de fois l’avait il entendu s’emporter contre la bêtise humaine ? Pourtant ces sauts d’humeur la rendaient encore plus attachante aux yeux du jeune homme.

Enfin, l’année dernière, après toutes ses années d’ivresse et de tendresse, Eric demanda à Anaïs de l’épouser. Avec beaucoup d’émotion, elle accepta en tombant dans ses bras en pleurant. La fête fut grandiose, la cérémonie à l’église et à la mairie, l’échange des alliance, les danses, les rires, les chansons. C’était pour eux l’apothéose de l’amour, en se promettant l’un à l’autre pour la vie, ils se jurèrent une liaison éternelle.

Hélas, la maladie frappa Anaïs alors que personne ne s’y attendait. Les médecins diagnostiquèrent une leucémie, d’une forme particulièrement virulente. Mais la jeune fille ne s’avoua pas vaincu, et elle décida de se battre avec acharnement. Un courage extraordinaire animait Anaïs qui affronta péniblement les soins, avec l’espoir d’une guérison rapide.

Eric la soutint pendant de longues journées de souffrance. Il abandonna tout pour l’aider, ses week-ends, ses loisirs, son travail, ses amis et même sa famille. Il croyait en sa guérison et toujours il lui souriait pour lui montrer qu’elle pouvait compter sur lui.

Le jeune homme ne vit pas le temps passé, après des mois de lutte, l’état d’Anaïs s’améliora, soulagé Eric ne cacha pas son bonheur. Pendant deux mois, ils vécurent dans l’angoisse à la recherche du moindre signe, de la moindre alerte. Hélas, la leucémie revint d’un seul coup, plus virulente et plus douloureuse que jamais.

Eric vit peu à peu sa bien aimée se faner. D’abord ses beaux cheveux ne furent plus qu’un souvenir, ses joues se creusèrent et elle perdit beaucoup de poids. Ses yeux s’enfoncèrent profondément dans ses orbites, leur était terni par la maladie. Son tain de pèche devint cendreux, perdant sa douceur de soie.

Malgré la souffrance bien souvent intolérable, Anaïs gardait le sourire et son courage extraordinaire. Le jeune homme souriait aussi devant sa femme, mais il s’isolait pour pleurer, pour ne pas montrer à son épouse la douleur qu’il éprouver.
Les jours passèrent et les espoirs de guérison disparurent peu à peu. Les médecins annoncèrent au couple qu’il n’y avait plus aucuns espoirs et Eric s’effondra. Il pleura avec Anaïs qui ne cachait plus sa tristesse et sa douleur. Mais la jeune femme posa une main douce sur la joue d’Eric et lui sourit. Il comprit qu’elle avait accepté son sort.

- Il faut aimer la vie et accepter sa mort, lui dit elle seulement.

Le jeune homme l’accompagna jusqu’au bout et garda sa main dans la sienne lors des derniers instants. Anaïs ne voulait pas être ranimée, ses choix seront scrupuleusement suivis. Il l’embrassa une dernière fois et lui murmura des mots d’amour. La jeune femme se contenta de sourire et ferma les yeux.

- La vie est belle mon amour, ne l’oublie jamais, dit elle dans un murmure.
Anaïs mourut à 13h43 de l’après midi, ce mercredi de juillet en pleine été.

C‘était il y a quelques heures à peine, et Eric marchait depuis sans but. Il avait tout perdu, son amour, son avenir, sa vie. Il se retrouva dans un jardin public, là encore tout n’était que gaîté et joie de vivre autour de lui. Mais tous ces sentiments n’atteignaient plus le jeune homme, il était complètement hors du monde des vivants, il était déjà à moitié mort.

Eric s’assit sur un banc, le visage triste et mit une main dans la poche de sa veste. Il sentit le métal froid de l’arme qu’il avait acheté il y a peu. Lorsqu’il avait su qu’Anaïs mourrait, il était passé chez un armurier et avait fait l’acquisition d’un pistolet. Eric ne voulait pas vivre sans sa bien aimée, cela lui était impossible. Le jeune homme sera le manche de son arme, il avait là la solution à tous ses problèmes. D’une simple pression de la gâchette, il rejoindrait sa dulcinée dans la mort.

A cette simple pensée, Eric se sentit mieux, il avait trouvé le moyen de rester à jamais auprès de son amour. Il pourrait à nouveau la serrer dans ses bras et voir ses sourires qui illuminaient sa vie. Le jeune homme se mit à pleurer à chaude larme et commença à sortir l’arme de sa poche. La délivrance à sa douleur était là, à porté de main, d’une seule pression de l’index il quitterait ce monde pour vivre à tout jamais avec Anaïs. Des sillons de larmes coulaient sur son visage, de ses yeux plongés dans la tristesse et le désespoir.

- Monsieur, pourquoi vous êtes triste ?

Eric rangea immédiatement son arme au plus profond de sa poche. Il vit debout face à lui une petite fille d’à peine 7 ou 8 ans, elle avait comme Anaïs de longs cheveux blonds et de grands yeux bleus lumineux. Cette fillette lui souriait innocemment, son visage d’ange plein de douceur et de tendresse.

- Il ne faut pas pleurer, reprit la petite fille.

Eric était comme paralysé, lui qui s’apprêtait à se donner la mort, voilà que cette fillette surgissait de nulle part. Elle ressemblait tant à sa chère bien aimée qu’il en avait le souffle coupé. Elle continuait à lui sourire, de ce petit air candide sans aucune méchanceté. La petite fille fouilla dans la poche de son pantalon et donna au jeune homme un mouchoir brodé de petites fleurs.

- Pour essuyer vos larmes, au revoir monsieur !

Elle lui fit un dernier sourire et disparut dans la foule du jardin public. Eric n’avait absolument rien dit, éberlué par cette étrange apparition. Il tenait ce petit mouchoir dans la main, donné par cette petite fille au regard si innocent. Il en oublia l’arme qu’il avait dans la poche, et toutes les idées de mort qui lui tournaient dans la tête. Il regarda ce mouchoir, ce simple bout de tissu, cette marque d’affection et de compassion toute simple.

Ses larmes s’arrêtèrent de couler d’elle-même, il gardait le regard fixé sur le mouchoir.

Soudain, Eric eu comme une illumination, ses yeux s’agrandirent et son cœur s’arrêta de battre. A quoi servait sa mort, il pleurerait longtemps la disparition de sa chère et tendre, mais lui, que devait il faire ?

Anaïs s’était battu toute sa vie, avec sa douceur et sa gentillesse, pour redonner l’espoir aux gens. Même au plus dure de sa maladie, elle avait gardé ce sourire et cette force pour toujours avancer. Et voila que ce mouchoir symbolisait à lui seul tout ce que sa bien aimée avait cherché et offert, la bonheur de rendre heureux.

Le jeune homme pressa ce petit mouchoir contre son cœur et pleura encore une fois. Ce n’était plus que des larmes de tristesse, mais aussi d’espoir, l’espoir de vivre. Eric se leva de son banc et contempla toutes les personnes qui étaient là devant ses yeux, une mère qui jouait avec ses enfants, un couple de vieillard qui se promenait avec leur chien, un groupe d’adolescents qui chahutait dans une allée, deux étudiantes qui étaient couchées dans l’herbe.

Soudain toutes ses scènes banales qui lui paraissaient insupportables à regarder semblaient maintenant revêtir une importance primordiale. Ils écoutaient les rires, les paroles, les cris comme autant de petites lueurs qui s’allumaient dans le noir qui avait envahi son âme. Le jeune home regarda le petit mouchoir dans sa main, cette étoffe de douceur qui avait bouleversé son cœur et lui avait ouvert les yeux.

Eric garda le mouchoir serré dans le creux de son poing et reparti pour l’hôpital. Il y avait là bas sûrement sa famille et celle d’Anaïs, ils avaient besoin de lui, comme le jeune homme avait besoin d’eux.
- Pour toi Anaïs, murmura Eric.
Il marcha à grands pas en direction de l’hôpital.

 

Deux ans ont passé, aujourd’hui Eric est devenu instituteur, il enseigne à des enfants les moyens d’avancer dans la vie. Sur son bureau, il y a une photographie d’Anaïs, souriante et belle. Les enfants sont en récréation, il est seul dans sa classe et il sort d’un tiroir un petit mouchoir brodé. Le jeune homme pose sur celui-ci un regard nostalgique.

- Vous êtes triste monsieur.
Cette petite voix le ramène soudain en arrière, il lève brusquement la tête, mais il n’y a que Manon, une élève de sa classe.
- Non, ça va très bien, ne t’inquiète pas, tu as oublié quelque chose ?
- Oui.
Elle remarque alors le mouchoir.
- C’est à vous ?
Eric sourit.
- C’est le souvenir d’une autre vie.
La petite fille ne comprend pas trop et va chercher ce qu’elle avait oublié. Le jeune home se lève et accompagne Manon.
- Je vais sortir un peu, il fait beau aujourd’hui.
- Oui monsieur, il faut sourire.
- Tu as raison, la vie est belle, c’est mon âme sœur qui me l’a dit.

Eric sortit en plein jour et sourit au soleil. Dans sa main, il serrait le petit mouchoir brodé, il aurait toujours une petite fille dans son cœur, celle qui lui avait sauvé la vie.
Le petit mouchoir du bonheur.

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