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Geneworld.net>Fan-fictions>Mereani>Saiyuki - Sweet Love and Death

00 - (ONE-SHOT) PAR MEREANI

Le groupe de Sanzo arrive dans une grande ville. Comme à leur habitude, ils vont dans un restaurant pour calmer le singe totalement hystérique. Gojyo en a marre, ça fait longtemps qu'ils voyagent, et d'entendre ces trois toujours répéter la même chose lénerve au plus au point. Il décide de sortir seul, dans l'espoir de trouver dans cette grande ville, une femme avec qui passer la nuit et oublier ses idiots le temps d'une histoire.

Il vit pleins de filles dans la ville, mais il cherchait encore, lorsqu'il s'arrêta. Dans une ruelle plutôt sombre, une femme discutait avec un homme avec une blouse blanche, il avait dans une de ses mains un lapin en peluche et dans l'autre un petit flacon contenant un liquide. Il lui donna et parti, elle restait là à regarder le flacon avant de le mettre dans le décolleté de sa robe, les larmes lui montaient aux yeux. Elle s'adossa au mur, les yeux fermés, pleurant silencieusement. Personne ne semblait faire attention à elle, elle était jeune, tout juste la vingtaine, les cheveux mi-longs et marrons, habillée d'un jean clair et d'une longue robe noire fendue sur les côtés. Ces deux vêtements n'allaient pas ensemble, mais sur elle c'était beau, elle avait aussi des bandages aux bras comme Gojyo. Ce dernier qui avait vu toute la scène, s'approcha doucement, et essuya doucement les larmes sur les joues de la femme. Celle ci surprise essaya de partir mais elle était coincée entre le mur et l'homme aux cheveux rouges.

- Pourquoi pleures-tu ?

Pourquoi l'avait-il tutoyer ? Il ne le savait pas lui même. Elle le regardait fixement, il était beaucoup plus grand qu'elle, elle le trouvait très beau.

- Quel est ton ... nom ? demanda-t-elle d'une voix légèrement cassée.
- Sha Gojyo, mais appelle-moi Gojyo. Je n'aime pas voir les femmes pleurer, elle n'en ont pas le droit.
- Quel beau mensonge, venant de la part d'un bel homme, tu as du en faire pleurer pleins. Mais ça tu t'en moques, après tout tu n'es qu'un homme, tu es comme tout les autres, tu ne connais pas ce que c'est d'être seul !
- Pourquoi tu dis ça ? demanda Gojyo posant sa main sur sa joue et s'approchant dangereusement de la jeune femme.
- Ne me touche pas ! hurla-telle en le repoussant

Il se laissa faire, mais il retenu les poignets de la jeune femme.

- Aïe, mais lâche-moi, tu me fais mal !

Il la lâcha, ne comprenant pas vraiment, il ne la tenait pas fort. Puis il remarqua une petite trace rouge sur son bandage.

- Ah désolée, j'ignorais que tu étais blessée.
- Blessée ?
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Rien ? Je dois partir, désolée.
- Avant de partir, pourrais-tu me dire ton nom ?
- Pour l'instant, je crois que tu n'as pas à le savoir. Mais quel nom me donnerais-tu ?
- Pour une si belle femme, aucun nom ne te convient.
- Merci de ce compliment, même si ce n'est qu'un mensonge, nous nous reverrons vite si tu restes dans cette ville quelques temps.

Elle parti dans la rue noire, la nuit allait bientôt tomber, et Gojyo ne voulait pas vraiment retourner voir les autres idiots, par contre, il ferait tout pour rester ici un peu plus pour espérer la revoir. Il la trouvait différente des autres femmes. Mais la nuit tomba rapidement et il fut contraint de retourner avec ses compagnons de route.

- Gojyo, où étais-tu ? demanda Hakkai.
- Dans la ville, répondit-il en alluma sa cigarette.
- En train de courir après les filles ? dit Goku.
- Presque...
- C'est quoi cet air nonchalant ? demanda Sanzo.
- Rien, mais vous me faites chier avec vos questions ! Je me barre !

Sur ce il se leva, écrasa sa cigarette à peine entamée dans le cendrier, puis partit. Il sortit, il faisait frais, et un vent froid soufflait, il n'aurait peut-être pas du sortir finalement. Il marcha dans les rues noires, lorsqu'il vit un groupe d'hommes disposé en demi cercle devant un mur, certains avait des couteaux à la main, parfois un avancé, vers une silhouette debout contre le mur, puis cette silhouette hurlait. C'était une voix de femme. Gojyo ne réfléchit pas, il matérialisa son arme et commença à se battre, en quelques minutes, les hommes étaient tous partis, pour certains blessés. Gojyo se retourna vers la silhouette contre le mur. Elle était désormais allongée, inerte, sur le sol. Il la reconnu de suite, c'était la jeune femme qu'il avait rencontrer l'après midi. Il commençait à comprendre maintenant pourquoi elle n'aimait pas les hommes.
Il la retourna, et vit sa robe totalement déchirée, laissant voir son corps de femme. Certes, Gojyo en avait vu pleins, mais il était gêné cette fois, elle était blessée, il ne pouvait pas la laisser comme ça dans le froid. Il la prit dans ses bras, et fut très surpris par son poids, une vrai plume. Ce n'était pas lui le spécialiste des soins, c'était Hakkai, mais là, il ferai sans. Il l'emmena dans un hôtel autre que là où ses compagnons étaient, et pris une chambre. Arrivé dans la chambre, il l'a déposa sur le lit, elle ne bougeait pas, toujours évanouie. Il demanda des bandes pour soigné ses plaies, il lui retira sa robe qui était en lambeau, laissant tombé le petit flacon sur le sol, banda les endroit de son corps où elle était coupée. Gojyo enleva ensuite son débardeur, et l'enfila à la jeune fille. Il faisait bien attention à ne pas la toucher aux endroits où elle était blessée, et mit une couverture sur elle. Il la regarda puis sans s'en rendre compte, il s'approchait doucement du visage de la jeune femme. Il posa ses lèvres sur son front, et resta ainsi quelques secondes avant de se retirer. Il se releva et s'adossa contre le mur, se laissa glisser sur le sol s'endormi.

Le lendemain matin, il se réveilla et senti quelque chose dans sa main. C'était un morceau de papier sur le quel il y avait écrit : Merci Gojyo. Il sourit et se leva, tout en s'étirant il regardant en direction du lit, vide. Où est-ce qu'elle était passée ? Il sortit de l'hôtel en courant pour la chercher. Il se perdit à plusieurs reprises dans la grande ville, lorsqu'il se souvenu de l'endroit où il l'avait trouver la première fois en train de pleurer. Il y retourna, ne s'attendant pas vraiment à la retrouver, mais il espérait un peu tout de même.

Elle était là, encore en train de pleurer les yeux fermés, elle portait toujours le débardeur de Gojyo. Elle s'assit dans la ruelle sombre, tout en cachant son visage. Gojyo s'approcha et s'assit silencieusement à côté d'elle, avant de dire :

- Là, il faut que tu m'expliques. Qu'est-ce qui s'est passé hier soir ?
- Rien.
- Ne dit pas rien c'est faux. Ta peur des hommes vient-elle de ce qui s'est passé hier ? Ça s'était déjà produit avant ?
- Je ne dirai rien !
- Je n'abandonnerai pas tant que je n'aurai pas de réponses.
- J'aime les hommes, mais ... j'en aime un particulièrement.
- Pourquoi tu ne lui dit pas ?
- C'est à cause de lui, hier soir. Mais maintenant, je commence à avoir des doutes sur mes sentiments, je veux mourir. Mais je n'en ai pas le courage.
- C'est stupide et pas courageux.
- Qu'est-ce que tu dis ?
- Que mourir, c'est stupide et pas courageux.

Elle pleurait encore, il ne voulait pas la laisser seule, il avait trop peur qu'elle fasse une connerie. Il lui proposa quelque chose de plutôt banal :

- Je peux passer la journée avec toi, si tu veux.
- Pour quelle raison ? Tu es comme tous ces hommes, tu vas m'utiliser, je serai ton jouet.
- Non pas du tout, je veux juste passer ma journée avec toi pour ne plus voir couler ses larmes.
- Ne mens pas !
- Bon d'accord, alors je m'en vais, dit-il en partant.
- Attend ! s'écria-t-elle en se levant
- Hum ?
- Ne pars pas ! Ne me laisse pas, j'ai peur !

Elle mit ses bras autour du corps de Gojyo et le serra contre elle.

- Explique moi tes problèmes, je t'écouterai jusqu'à ce que tu ai vidé ton sac, ensuite je t'aiderai. Une femme n'a pas le droit de pleurer.
- Je ... Tu ne pourras pas m'aider. Mais je veux bien te parler de ce qu'il m'arrive.

Ils marchèrent dans la ville, elle parlait et pleurait, il l'écoutait calmement. lorsqu'elle dit quelque chose de plutôt choquant :

- Je vais bientôt mourir, c'est ce que je veux, et quelqu'un m'y aide, un scientifique m'a donner du poison, je n'ai qu'à le prendre. Il m'a dit que je ne souffrirai plus comme ça.
- Comment peux tu dire ça ?
- Je pense que je serai heureuse une fois morte, dit-elle avec un beau sourire, d'ailleurs j'ai déjà essayer d'y aller par mes propres moyens.

En disant cela, elle enlevait les bandages de son bras gauche, et montra à Gojyo son bras couvert de cicatrices, pour certaines toutes récentes, d'autre encore étaient à vif, ce qui expliquer les tâches rouges.

- Et tu fais ça pour un homme ?
- Ecoute, je l'ai fais dans des moments horribles. Et puis je commence à regretter parce que ...
- Parce que ?
- Non rien, dit elle en relevant la tête avec un beau sourire, maintenant je regrette c'est le plus important et je n'ai plus d'idées noires, c'est grâce à toi, tu m'as obligée à parler, ça m'a fait du bien merci.
- Je ne te comprend plus, tu commences ta phrase en disant que tu veux mourir, et tu la termine en disant que tu as oublié cette envie.
- C'est parce que je suis perdue.
- ... Dis moi maintenant, tu peux me dire ton nom ?
- ... Euh ... je ... je n'en ai pas.
- Dis moi tout simplement que tu ne veux pas me le dire.
- L'homme que j'aime est le fils de celui qui m'a recueilli petite, se sont tout les deux des yokais. Mes parents ont été tués par des yokais. Il m'a dit que je n'avais pas besoin d'un nom. C'est pour ça que je te demandais de m'en trouvais un. Dans mes souvenirs, mon prénom ressemblait à Yuuki. Mais je n'en suis plus sûre, quant à mon nom de famille, je l'ai oublié totalement, j'ai honte.
- Quel nom te plairai ? Si Yuuki te plaît je t'appellerai comme ça.
- Appelle moi Yuuki alors ...

La journée passa plutôt rapidement, elle la soirée arriva.

- Que vas-tu faire cette nuit ? demanda Gojyo
- Dormir ... si on me laisse tranquille, répondit-elle ne semblant plus y croire.
- Je te propose de passer la nuit avec moi, à hôtel, comme la nuit précédente, mais cette fois tu ne partiras pas hein ?
- Peut-être. Mais je suis d'accord.
- Allons-y.

Ils allèrent tout les deux à l'hôtel, Gojyo prit une chambre pour deux. Elle semblait tout de même gênée.

- Ca va ? T'es rouge.
- Euh oui, je vais bien mais pourquoi tu as pris une chambre pour deux et non deux chambres ?
- Je veux veiller à ce que tu ne t'en aille pas cette fois, lui répondit-il en faisant un clin d'œil
- Je n'ai pas l'intention de partir, pas cette fois parce que ... parce que je suis bien avec toi !

Gojyo était surpris de cette affirmation, un peu comme si elle lui avait avoué ses sentiments mais ce n'était pas le cas, il n'y croyait pas. Mais cette phrase lui mis un doute.

- Euh, je vais prendre une douche, je reviens après.
- D'accord, dit-il en s'asseyant sur le lit.

Elle se déshabilla et entra dans la douche. Entendre le bruit de l'eau tomber dans la douche la calmait, elle repensa au scientifique qui lui avait donner le petit flacon, lui promettant la mort et être ainsi heureuse.

- Est ce que je vais t'utiliser bientôt ? Me rendras tu réellement heureuse ? Pour l'instant je me sens bien, ce n'est que le début, mais peut-être que tu ne me seras jamais utile.

Elle sorti avec juste une serviette autour de son corps.

- Gojyo tu peux y aller si tu veux, lui indiqua-t-elle en souriant.
- Ah oui d'accord, le sourire te va mieux que les larmes.
- Euh merci.

Il se leva, passa à côté d'elle et ferma la porte. Il commença à faire couler l'eau, durant ce temps Yuuki s'était habillée d'une nouvelle robe noire que Gojyo lui avait acheté durant l'après midi pour remplacer celle en lambeaux. Elle s'était assise sur le lit, elle se posait pleins de questions sur Gojyo, parce que durant l'après midi, elle lui avait raconté sa vie, mais elle ne connaissait rien de lui. Elle se leva et s'adossa à la porte de la salle de bain et commença :

- Gojyo ?
- Oui
- Je me rend compte que j'ai beaucoup parlé de moi mais je ne connais rien sur toi.
- Et qu'est ce que tu voudrais savoir ?
- Je ne sais pas, un peu tout. Par exemple, ses deux cicatrices sur ta joue gauche.
- C'est ma belle mère qui a essayer de me tuer.
- ... Mais comment ça se fait ?
- Je lui rappelais la première femme de mon père.
- C'est tout de même horrible.
- Mais laisse c'est du passé. Tu veux savoir autre chose ?
- La couleur de tes yeux et de tes cheveux, ils sont rouges comme le sang ...
- Je suis un enfant tabou ..., dit-il en arrêtant l'eau
- Enfant ... tabou ?
- Ma mère est humaine et mon père yokai.
- Et c'est pour ça que tes cheveux et tes yeux sont rouges.
- Oui, pour mon meilleur ami, la couleur de mes cheveux et de mes yeux sont ces gardes fou.
- Pour moi aussi ... un peu.

Gojyo ouvrit la porte et Yuuki parti en arrière avec la porte mais ne tomba pas car il la rattrapa.

- Mais qu'est ce que tu faisais derrière la porte ? Tu t'attendais à ce que je sois avec une autre fille ou quoi ?
- Non, mais pas du tout, répondit-elle en s'énervant et sortant de ses bras.
- Tu es marrante lorsque tu te mets en colère pour rien.

Il commença à rigoler doucement, puis elle fit pareil, c'est vrai il n'y avait aucune raison de s'énerver. Gojyo rigolait toujours, il se tenait même contre le mur, il ne parvenait pas à s'arrêter. Yuuki, se calmant un peu, remarqua juste à ce moment que Gojyo avait seulement son jean noir sur lui, son corps était encore mouillé et des gouttes tombaient de ses mèches rouges. Elle rougit légèrement, puis se lança :

- Go... Gojyo ?

Il respira un bon coup pour se calmer, puis la regarda en souriant.

- Oui, qu'est ce qu'il y a ?
- Non, rien d'important, répondit-elle en se retournant et se dirigeant vers le lit.

Elle s'assit et le regarda, il n'avait pas bougé et la regardait elle aussi. Ils restèrent longtemps comme ça à se regarder dans les yeux. Mais Gojyo arrêta de la regarder dans les yeux voyant que cela la mettait mal à l'aise. Il s'assit lui aussi sur le lit. Ils ne dirent rien tout les deux. Yuuki brisa le silence et dit en rougissant :

- Gojyo...

Il eu à peine le temps de tourner la tête que Yuuki l'embrassa. Il ne s'y attendait vraiment pas et loucha un instant avant de fermer les yeux et de lui rendre son baiser. Yuuki recula, rompant ainsi le contact avec lui. Ses joues étaient toutes rouges, et Gojyo sourit en voyant ça, il aurai voulu que ce baiser dure plus longtemps, il s'approcha donc mais elle recula aussi.

- Désolée Gojyo ... euh bonne nuit, dit-elle en se mettant sous les couvertures.
- Hein ? Je ne te comprend pas.
- Moi non plus, je te rassure, je ne sais pas ce que je viens de faire.
- Tu viens de m'embrasser parce que tu m'aimes, c'est ça la raison.

Elle rougit davantage, et cacha son visage sous la couverture. Elle parla mais sa voix fut étouffée par les couvertures.

- Comment ? Qu'est ce que tu as dis ?
- Tu as raison ! Alors tu viens te coucher toi aussi ? répéta-t-elle en haussant un peu la voix
- Oui, mais pas la peine de t'énerver pour si peu.

Il se glissa lui aussi sous les couvertures, il lui tournait le dos ne sachant pas comment elle réagirait si il la regardait.

- Gojyo ...
- Umh ... ?
- Tourne toi vers moi, s'il te plaît.
- Pour quelle raison ? dit-il en se retournant vers Yuuki
- Désolée !
- Et pourquoi ?
- Ceci.

Elle prit le visage de Gojyo dans ses mains et l'embrassa à nouveau. Gojyo mis ses mains sur le corps de Yuuki, les promena un peu pour finalement la serrer dans ses bras. Cette fois ci c'est lui qui recula légèrement pour arrêter le baiser.

- Tu n'avais pas besoin de t'excuser pour ça, je ne t'en veux pas au contraire.
- Merci ... Gojyo.

Ils s'endormirent ainsi l'un contre l'autre. Le lendemain, Gojyo se réveilla le premier, les rayons du soleil qui passaient à travers la fenêtre l'avaient dérangé. Ils avaient bougé durant la nuit (non ils n'ont rien fait u_u) et était chacun à un côté du lit. Gojyo la regardait dormir tranquillement, il n'avait pas envie de la réveiller, il ne bougeait pas la fixant toujours, puis il ne pu s'empêcher de s'avancer pour l'embrasser, elle ouvrit les yeux rapidement et recula.

- Go ... Gojyo ! Tu m'as fait peur !
- Ah désolé, je ne savais pas que tu avais un sommeil aussi léger.
- Maintenant tu le sais, bonjour quand même, dit elle en se rapprochant et l'embrassant.
- Je dois me lever, j'ai des trucs à faire aujourd'hui.
- Quoi comme truc ?
- Des choses qui ne te regarde pas Yuuki.
- J'ai du mal avec ce prénom.
- C'est le tien pourtant, dit-il en se levant.

Il enfila son débardeur et sa veste et parti en direction de la porte, avant de l'ouvrir, il lui dit :

- Et toi, que vas-tu faire aujourd'hui ?
- Je ne sais pas, je n'ai pas envie de retourner dans la ville. Je suis bien ici.
- Reste y alors, je reviendrais ce soir.
- Pas de problème Gojyo.

Il sortit.

- Et merde, je ne peux pas la laisser toute seule dans cette ville. Mais en même temps je dois repartir avec les autres, je n'en ai pas envie. Ils seraient capable de partir sans moi, ils l'ont déjà fait ... bon d'accord c'est moi qui était parti mais c'était pour casser la gueule à ce Kami-sama. Au final, ils m'avaient rejoins mais cette fois, si ils partent, je suis bloqué ici. Cela ne me dérangerai pas je suis avec la plus belle femme que je connaisse, ça ne me dérangerai pas de rester ici mais en même temps, je dois repartir avec les autres, je n'en ai pas envie. Ils seraient capable de partir sans moi ... Mes pensées tournent en rond je me répète.

Il rejoignit les autres.

- Salut.
- Ah Gojyo, tu étais où ? On t'attendait pour partir, s'exclama Goku
- Ouais, mais on ne partira pas aujourd'hui, j'ai quelque chose d'important à faire dans cette ville.
- Et quelle est cette chose ? demanda Hakkai
- Une femme.
- Quoi encore ? cria Sanzo. On a déjà perdu assez de temps, faut continuer le voyage !
- Qu'est ce qu'il a à me crier dessus le bonze ?
- Nous avons un peu bu toute la nuit, expliqua Hakkai, donc nous sommes obligé de resté encore ici au moins une journée.
- Gojyo, si on meurt tous par ta faute, commença Sanzo, ... Je te bute.
- Bien sûr Sanzo, bien sûr, ça me fera plaisir de mourir deux fois, se moqua Gojyo. Tu veux bien m'expliquer comment tu vas faire ?
- Ta gueule !
- Vous avez vraiment beaucoup bu.
- Pas tant que ça, dit Hakkai en souriant.
- Combien ?

Hakkai montra du doigt une pile impressionnante de bouteilles et canettes d'alcool. Gojyo eu un bug sur la montagne de bouteille.

- Euh, donc tout va bien, dit-il en reprenant ses esprits, je reviens demain, à Ciao.

Il partit aussi vite qu'il était entré.

- Goku, tu veux bien m'aider à ranger s'il te paît.
- Euh d'accord, mais j'ai faim, on ne pourrai pas manger d'abord ?
- Gojyo ! Va en enfer ! On est bloqué ici par ta faute !
- Euh d'accord, de toute façon on ne peut rien faire, Sanzo n'est pas dans son état normal.
- Je vais très bien Hakkai, tu m'entends !

Il tomba endormi.

- Ça fait du bien lorsqu'il arrête de crier, mais tu crois qu'il va bien Hakkai ?
- Oui, il va bien mais il a juste un peu forcé sur la dose.

La journée passa rapidement pour Gojyo et Yuuki qui parlèrent encore d'eux et s'arrêtaient parfois pour s'embrasser. Mais beaucoup plus lentement pour Sanzo, qui continuait de boire lorsqu'il se réveillait. Hakkai tentait de l'en empêcher mais failli se prendre plusieurs balles dans la tête. Il fut contraint de demander à Goku de donner un coup à Sanzo pour l'assomer et l'arrêter définitivement.

Dans la nuit, plus loin dans la ville, dans un autre hôtel, Gojyo et Yuuki s'étaient ... vraiment rapprochés (u_u ... >//////<). Le lendemain fut dur pour Sanzo, il avait toute sa tête, mais la gueule de bois, avec un mal de tête horrible. Impossible donc de repartir.
Quant à Gojyo et Yuuki, le réveil fut très simple, ils se regardèrent quelques secondes, et se mirent à rire. Ils avaient passé une excellente nuit (personne n'en doute, n'est ce pas ?). Comme la journée précédente, Gojyo se leva pour rejoindre le groupe, espérant que l'un d'eux soit ivre ou malade, ou n'importe quoi pour qu'il puisse resté ici un jour de plus. Durant ce temps, Yuuki resta dans le lit, elle était bien, elle n'avait plus aucune idée noire. Elle se leva après quelques minutes, s'habilla et entendit une voix, une voix qu'elle connaissait, parce qu'elle l'avait entendu quelques jours plus tôt :

- Alors, on a passé une bonne nuit ?

Elle se retourna surprise de ne pas être seule, c'était une voix qu'elle connaissait, parce qu'elle l'avait entendu quelques jours plus tôt.

- Depuis combien de temps êtes vous là ?
- Suffisamment longtemps pour avoir vu de belles choses.

Elle rougit violemment, comprenant qu'il était là depuis quelques minutes déjà et qu'il l'avait vu nue.

- Alors ce poison, vous vous êtes décidez à le prendre ?
- Je commence à douter.
- Hein ? Mais pourtant, vous vouliez être heureuse en le prenant, non ?
- Oui, c'est ce que je voulais mais j'ai trouvé le bonheur autrement.
- Avec Sha Gojyo ?
- Comment le connaissez vous ?
- Je ne vous le dirai pas, dit le scientifique en souriant, par contre je peux vous dire des choses sur lui.
- Et lesquelles ?
- Vous voulez vraiment le savoir ?
- ... Non je n'en suis pas sûre.
- Si je vous le dis, vous pourrez être beaucoup plus heureuse.
- Dites-le moi alors !
- Il n'est pas du genre à s'attacher à une femme, il est dragueur, il en a vu pleins, et en verra encore pleins d'autres après toi.
- Arrêtez, c'est faux, arrêtez, taisez-vous !
- Je voulais juste vous prévenir, Neige, je ne voulais absolument pas vous faire souffrir. Je veux juste vous aider à trouver le bonheur. Utilisez le poison, vous serez plus heureuse après.

Le scientifique parti, et Gojyo arriva quelques minutes plus tard, la trouvant en pleurs sur le sol.

- Yuuki, qu'est ce qui se passe ?
- Tu ne m'aime pas ! Je suis juste ton jouet ! J'avais raison au début ! Tu es un homme comme les autres!
- Mais qu'est-ce que tu racontes ? dit-il en la prenant dans ses bras.
- Ne me touche pas ! Je ne veux pas être ton jouet, tu es comme tous les autres, tu n'as pas de cœur ! Va-t-en !
- Mais qui t'as mis ces idées en tête ?
- Celui qui m'a donné le poison ! Mais qu'est ce que tu en as à foutre ? Je prendrai le poison dans la journée, je veux mourir le plus vite possible ! J'en ai assez d'être traitée ainsi par les hommes !
- Mais ne dis pas des conneries pareilles ? Qu'est ce que ça t'apporterai de mourir ?
- Le bonheur ! Quelque chose que je n'ai jamais connu ! La paix ! Aucun homme ne me trompera dans la mort !
- Parle encore, vide ton sac, tu es seulement énervée.
- Non je ne dirai plus rien !

Gojyo s'approcha d'elle et l'embrassa. Certes c'était un baiser forcé mais c'était pour la calmer.

- Est-ce que tu crois que je te mens ? Je viens de t'embrasser parce que je t'aime.
- Gojyo ... va-t-en ...
- Et pourquoi je m'en irai ?
- Tu ne m'aurai pas embrassé de force si tu m'aimais.
- Tu dis vraiment n'importe quoi. Mes sentiments sont sincères !
- Et tu as dis ça à combien avant moi ?
- Aucune !
- Menteur !
- Pourquoi tu ne me crois pas ?
- Je ... je ne ... je ne sais pas ...
- Voilà, calme toi. Calme toi, tu as eu un instant de doute, ce n'est rien.

Il la pris de nouveau dans ses bras, elle se laissa faire, et s'excusa pour tout ce qu'elle avait dit.

Plus loin, Hakkai et Goku décidèrent de laisser Sanzo se reposer, et d'aller chercher Gojyo. Ils se séparèrent et cherchèrent durant toute la journée. Le soir, ils ne le trouvèrent toujours pas. Ils rentrèrent et virent Sanzo et pleine forme, du moins il n'avait plus la gueule de bois.

Gojyo, pour prouver qu'il n'utiliser pas Yuuki comme un jouet ne la toucha pas durant la nuit, ayant peur qu'elle ne pleure à nouveau. Yuuki quant à elle se dormait pas, elle attendit que Gojyo s'endorme totalement pour se lever.

- Gojyo, je t'aime, je m'excuse de ce que je vais faire. Mais tu dois repartir demain, et je ne pourrai pas vivre sans toi, désolée.

Elle se pencha vers Gojyo l'embrassa lentement et ouvrit le flacon avant de boire son contenu et de se recoucher...

Le lendemain, Hakkai reparti chercher Gojyo dans la ville, car il pouvait partir ce jour là. Il passa devant l'hôtel où séjournait Gojyo et Yuuki depuis quelques jours. Et pensa de suite qu'il y avait de forte chances pour qu'il s'y trouve. Il demanda à l'accueil si il était là, on lui répondit que oui. Il alla donc le chercher. Arrivé devant la porte il entendit Gojyo parler. Il ouvrit doucement la porte. Et vit Gojyo à coté d'une femme allongée sur le lit. Gojyo pleurait, Hakkai avait rarement vu ça, il ne voulait pas intervenir.

- Yuuki, Yuuki, pourquoi as-tu fais ça ?
- Je t'aime Gojyo, répondit Yuuki faiblement.
- Ne meurs pas Yuuki, pourquoi as-tu fais ça ?
- Je ne voulais pas vivre sans toi...
- Je ne t’oublierai pas.
- S'il te plaît, ne me rejoins pas, Vis ta vie comme tu l'entends et avec qui tu veux. Je t'aime ...

Sur ces derniers mots, son regard devint vide, et elle ne bougea plus, morte.

- Yuuki ...

Gojyo ferma les yeux de Yuuki, et lui tint la main pendant de longues minutes.

- Gojyo ... ?
- Qu'est ce que tu fais là Hakkai ?
- Je te cherchais, nous devons partir. Viens.

Le regard d'Hakkai était triste, il comprenait se que ressentait Gojyo.

- Viens, répéta-t-il.

Gojyo la prit dans ses bras, et partit avec Hakkai.

- Allons l'enterrer hors de la ville, elle y a beaucoup trop souffert.
- Si tu le souhaites, allons-y

Hakkai et Gojyo partirent dans la Jeep, sortirent de la ville et l'enterrèrent un peu plus loin. Gojyo resta là sans rien dire. Hakkai le comprenait parfaitement.

- Gojyo, une fois notre voyage terminé, tu pourras revenir ici.
- Umh.
- Il faut partir, désolé.

Gojyo mit du temps à se lever et retourner dans la Jeep. Ils allèrent chercher Sanzo et Goku et partirent en direction de l'Ouest.. C'était une belle matinée ensoleillée, et une innocente était morte. Gojyo ne parla, ne mangea et ne fuma plus durant plusieurs jours après la mort de Yuuki.

Plus loin, dans un laboratoire sombre, un scientifique parlait à un lapin en peluche.

- La neige au soleil ça fond, et Yuuki est morte aujourd'hui, par une belle journée ensoleillée. Quelle drôle de coïncidence.

Une femme arriva derrière lui.

- Professeur Ni, je ne retrouve plus le poison que nous avons mis au point. il va falloir tout recommencer pour voir si il fonctionne.
- Professeur Phan, inutile de vous affoler, il fonctionne très bien je l'ai testé...

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