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Geneworld.net>Ficciones>P'tit poney>Trop Long Sommeil

02 - REPRISE DE CONSCIENCE POR P'TIT PONEY

Un crissement. Un bruit de pierre qui roule. De la lumière. Émergeant d’un rêve sans fin, elle entrouvrit les paupières, s’apprêtant à voir le visage d’Onis victorieux. Au lieu de ça, la tête d’un homme quinquagénaire à l’air ahuri se pencha sur elle.
« Elle vit ! Vous rendez-vous compte ? Elle vit ! »
Elle vivait. Bien sûr, souhaitaient-ils la voir morte pour avoir le martyr de la rébellion. Elle se redressa et des étoiles se mirent à danser devant ses yeux. Le sort du mage était puissant. Elle espérait qu’elle n’aurait pas de mauvaise surprise comme un bras au milieu du ventre ou quelque chose dans le genre. Elle avait la gorge sèche, les membres engourdis mais rien d’insurmontable.
« Où est Onis ? Questionna-t-elle en observant des visages inconnus.
- Onis ! Vous avez entendu ? C’est bien elle ! Ah ah ah, c’est bien elle ! »
Cet individu devait avoir un sérieux problème. La domination des barbares laisserait des séquelles, c’était évident, mais elle espérait que son peuple ne serait pas aussi dégénéré que ce pauvre homme. Elle se leva, chancela et fit quelques pas hésitants sous le regard appréciateur du fou qui, remarqua-t-elle, était habillé d’une robe au tissu coûteux. Si c’était un dignitaire de son peuple, elle ne le connaissait pas.
« Ne vous forcez pas trop Madame, vous avez dormi longtemps. »
Elle n’était pas une fille faible, il devait le savoir. Elle avait tout de même tenu tête au Maître. Et puis, pourquoi l’appelait-il Madame ? Combien de temps avait-elle dormi ?
« Que s’est-il passé pendant mon absence ? La rébellion a-t-elle vaincu ? Non, dites-moi d’abord la tête de ce chien lorsqu’il a constaté sa défaite.
- Euh… je ne pense pas que je puisse vous parler de cela mais…
- Votre esprit doit être irrémédiablement atteint mais peut-être les mages pourront-ils vous soulager. Je ne comprends pas pourquoi Onis vous a envoyé. Allons, il m’expliquera. »
L’homme en robe voulu ajouter quelque chose mais renonça et laissa passer Aliane qui sorti de la salle étroite. Dans le couloir, elle vit que le château avait changé. Les restaurations de la Vallée aux Roses avaient déjà commencé. Mais lorsqu’elle regarda par la fenêtre, elle du se rendre à l’évidence : quelque chose ne tournait pas rond. En y regardant de plus près, elle remarqua que tout le paysage avait changé, et pas seulement la ville, à présent gigantesque, mais même les montagnes n’étaient plus les mêmes. Un mauvais pressentiment la pris à la gorge. Retournant sur ses pas, elle exigea du fou une explication.
« Je …euh… je ne voulais pas vous annoncer cela si brutalement mais…euh… Onis est mort. »
Rien que de savoir que le mage était mort, elle en fut ébranlée : ne l’avait-il pas sauvé ?
« Ce n’est pas tout. Je dois vous dire que …euh… cela fait 2100 ans que la domination du Maître est achevée et… euh… vous avez dormi tout ce temps. »
Deux mille cent ans ! Impossible ! Cela voulait dire que sa famille, ses amis, tous ceux qu’elle avait connus étaient morts ! Comment pouvait-il en être ainsi ? Elle regarda sa main : pas une ride, telle qu’elle l’avait vu la dernière fois. Un vertige la pris soudain, l’homme se précipita vers elle et elle sombra encore dans ce monde où elle avait vécu 2100 années durant.
A son réveil, elle était allongée dans un lit plus somptueux que dans le plus beau de ses rêves, la chambre étant drapée du même luxe. L’homme qu’elle avait cru fou l’observait, assis sur une chaise, et elle s’aperçut qu’elle ignorait son nom alors qu’il était sûrement son seul repère concret de ce futur.
« Comment vous appelez-vous ?
- Euh… je m’appelle Metsis, dit-il un peu surpris par cette prise de parole soudaine. »
Elle se leva, rageant contre sa faiblesse et accapara une autre chaise afin de se placer en face de son interlocuteur. Installée, elle le bombarda de toutes les questions qui lui venaient à l’esprit tandis qu’il essayait de répondre à toutes. Metsis était mage, descendant d’Onis. Il avait retrouvé les écrits de son ancêtre, mort durant la rébellion qui libéra la Vallée aux Roses pour former l’actuel royaume de Mitoris, appartenant à l’Alliance de Tarn. Dans ces écrits, il était mentionné une salle secrète où reposait Aliane, l’instigatrice de la révolte, et qui, au fil des siècles, était devenu le héros de la nation. Onis étant mort des mains du Maître, lui-même tué par le mage, personne n’avait jamais pu retrouver le corps d’Aliane. Plus tard, un oracle fameux avait dit ces vers :

« Allongée dans une salle obscure,
Endormie la jeune fille oubliée.
Son réveil décidera du futur
Dans un temps où la paix sera troublée »

Une chanson en avait résulté mais sans aucune interprétation. C’est seulement après avoir lu les notes retranscrites d’Onis qu’il avait fait le rapprochement. Pour compléter, les écrits d’Onis avaient été cachés, sûrement pour éviter d’être détruits. Puis Metsis en vint à parler de l’Histoire. Lorsqu’elle apprit qu’elle avait échappé à une guerre pour sombrer dans une autre plus atroce encore, cela en fut trop. La Grande Guerre du Chaos n’était pas de son temps. Elle voulut hurler mais rien ne sorti de sa gorge. A croire qu’elle était maudite.
Les jours qui suivirent, on lui assigna un garde nommé Corsan, plus pour la guider que pour la surveiller. C’était surtout pour indiquer son rang. Aliane qui avait toujours été esclave se retrouvait membre de la haute noblesse de Mitoris. Elle avait été présentée au roi, un homme rusé, sans charisme qui lui avait montré tout le respect possible mais lui laissant une mauvaise impression. Malgré toutes les révérences elle sentait la méfiance, comme un malaise dû à sa présence.
Durant un mois entier, elle étudia l’histoire et tout plein d’autres choses dans la bibliothèque du palais. Elle ne se rappelait pas avoir appris à lire mais elle dévorait les ouvrages qui lui passaient sous la main à une vitesse étonnante jusqu’à ce qu’elle ait passé toute la bibliothèque au peigne fin. Corsan ne se montrait pas bavard mais sa présence la rassurait et lorsqu’elle le questionnait sur les batailles actuelles, il semblait s’animer d’un feu guerrier qui faisait briller ses yeux verts et hérisser ses cheveux châtains. Mais jamais il ne se permettait de lui adresser directement la parole et quand elle lui demanda pourquoi, il lui répondit qu’il n’était pas assez digne pour se montrer trop familier avec la personne la plus connue de tout le royaume. Elle éclata de rire et lui narra son histoire afin qu’il sache qu’elle n’avait sûrement pas mérité tous ces honneurs mais cela ne fit qu’empirer les choses et elle du lui donner l’ordre de lui parler au moins trois fois par jour.
Le temps passa encore, sans évènements dignes d’intérêt. Ce fût d’ailleurs l’ennui qui poussa Aliane à risquer une sortie hors des murs de Roseval, la cité et capitale où elle se trouvait enfermée. Corsan voulu l’en empêcher et les gardes en faction en firent autant. Usant de son autorité et d’un regard assassin dont elle avait le secret, elle parvint tout de même à passer les portes du palais.
Dehors, la nature était radieuse. Les rues de la ville étaient d’une propreté éblouissante. Les habitants qu’elle croisait la regardaient avec respect et admiration et portaient sur leurs visages la marque d’une insouciance qu’elle n’avait jamais connue. Où était-elle donc passée cette guerre terrible dont tout le monde parlait ? Pas de soldats dans les rues, pas de pleurs ni de cris de détresse, seulement des chants et des rires. Aliane aimait cette atmosphère légère : c’était comme émerger d’un hiver sans fin. Mais la mine sombre de Corsan l’empêchait de vraiment apprécier ce nouveau monde. Qu’est-ce qui n’allait pas ?
Toute la journée elle se promenait au gré de son humeur frivole comme une enfant naïve. Au soir seulement, alors qu’ils s’étaient arrêtés près d’une petite fontaine, au milieu d’un parc, Aliane demanda enfin les raisons pour lesquelles Corsan était si renfrogné. Ni tenant plus, il laissa échapper sa colère :
« Pourquoi ? Mais enfin, n’êtes vous pas au courrant qu’une guerre fait rage en dehors de nos frontières et qu’il suffirait d’un souffle pour que l’Alliance de Tarn ne tombe ? Qui alors pourra arrêter les Seigneurs de Guerre ? Mitoris ? Ce pays mené par un roi indécis et qui fait tout pour rester loin des champs de bataille ? »
En entendant ces paroles elle se sentit révoltée. Elle s’était mentie toute la journée. Elle connaissait l’Histoire aussi bien que si elle l’avait vécue. L’heure du repos n’était pas encore venue. Le peuple en léthargie n’attendait plus que quelqu’un de fort à sa tête pour retourner au combat. Il était temps pour elle d’agir.
Le roi, un dénommé Célon, la reçut avec son habituel sourire mielleux. Elle savait que sous son masque de monarque fantoche se cachait un manipulateur aguerrit : ses yeux parlaient pour lui et cette petite présence qui ne l’avait pas quitté depuis son réveil lui disait de se méfier.
« Vous m’avez admirablement manipulé Sire, mais sachez que je ne jouerais pas votre jeu, je ne serais pas complice de votre passivité qui trahi vos engagements envers Tarn et envers l’humanité entière. Vous êtes roi, bon sang ! Quoi qu’il en soit, je compte bien lever une armée pour détruire ces Seigneurs de Guerre, avec ou sans votre approbation. »
Un sourire retord s’inscrivit sur les lèvres du petit roi et, comme s’il attendait ce moment depuis bien longtemps, il fit signe à la garde royale de les encercler.
« Crois-tu que je vais laisser une mouche comme toi interférer dans mes plans. Si je me bats contre eux, les Seigneurs de Guerre m’écraseront mais si je ne fais rien, alors ils me laisseront tranquille, peut-être même m’en seront-ils reconnaissant. De plus, cette Alliance vouée à périr ne peut rien me reprocher puisque je ne suis pas ouvertement opposé à elle.
- Vous jouez un double jeu ! C’est ignoble !
- Pourquoi ? C’est ce qu’on appelle l’instinct de survie. »
Célon était la deuxième personne à sous-estimer Aliane et, comme son prédécesseur, il se rendit vite compte de son erreur. Puisant dans un pouvoir issu d’elle ne savait où, elle propulsa les gardes les plus proches contre les murs. Les soldats gisaient, assommés par le choc et la crainte se lisait dans les yeux du roi. Mais même si Célon était un lâche, il était loin d’être stupide. Il avait prévu qu’Aliane, en tant que héros national, ne serait pas facile à maîtriser. Une vingtaine de soldats surgit soudain des portes latérales, tournant autour de la jeune femme. Une seconde fois, l’étrange pouvoir se manifesta en elle, n’allant pas vraiment à l’encontre de sa volonté mais réagissait à ses sentiments. Une force invisible retint ses assaillants et, inespérément, Corsan, qui s’était jusque là tenu à l’écart, attira Aliane vers une petite porte de service. Ils coururent dans les méandres de couloirs jusqu’à ce que, par on ne sait quel miracle, ils se retrouvent dans les écuries. Les chevaux ne mirent pas longtemps à être sellés et il ne leur en fallut pas beaucoup plus pour que tous deux se retrouvent en dehors de la capitale au grand galop. Lorsque enfin ils repassèrent au pas, Aliane demanda :
« Pourquoi as-tu pris mon parti ? Tu viens de trahir ton roi !
- Voyons, on m’a chargé de vous surveiller et je ne manquerais pas à ce devoir. De plus, qui a raison : un roi impassible ou le héros de la nation ? »
La discussion s’arrêta là mais Aliane savait qu’autre chose avait poussé Corsan à l’accompagner. Sa petite voix le lui soufflait.

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