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Geneworld.net>Ficciones>Dark fullmetal>Au delà du Rêve

01 - POR DARK FULLMETAL

C’était au temps où la magie régnait encore dans le monde des hommes, quand dieux et humains vivaient en harmonie. Rongés par l’avidité, des seigneurs se déclarèrent la guerre pour étendre leurs territoires. Impuissants face à la folie des hommes, les dieux ne purent assister à ces batailles qu’en spectateurs ; bien que, quelques uns d’entre eux, n’hésitèrent pas à entrer en contact avec les humains et à exercer leur magie, dans l’espoir d’apaiser leurs peines.



Au delà du Rêve



Le ciel, noir de nuages, grondait d’une manière sinistre et déversait sa pluie interminable sur le pays. Dans un village construit sur les rives d’un fleuve qui s’écoulait entre deux flans d’une montagne, chacun s’activait dans une ambiance funeste : les femmes et les enfants pleuraient et priaient les dieux alors que leurs pères, leurs maris ou leurs amants enfilaient leurs armures, prenaient leurs armes et s’en allaient au combat. Tous les hommes du village étaient presque tous regroupés devant le tori marquant l’entrée de leur communauté, il ne restait que ceux qui faisaient encore leurs adieux. Un de ceux-là, s’apprêtant à rejoindre les autres, sentit une main agripper son bras. Il se retourna vers sa femme et lui sourit tristement. Il prit la main de sa bien-aimée, lui fit lâcher prise, puis la serra une dernière fois dans ses bras. Il la sentait pleurer dans le creux de son épaule malgré l’épaisse armure qui couvrait son corps. Le jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, passa une main dans les cheveux de son épouse et lui caressa doucement la tête.
-Ne t’en vas pas, je t’en supplie, soupirait-elle.
-S’il te plait, ne rends pas mon départ plus difficile.
Un soldat qui l’attendait l’interpela : il était l’heure de s’en aller et de rejoindre les autres troupes de l’armée. Il repoussa doucement sa femme, lui sourit, lui caressa le visage, puis tourna des talons. Il se trouva alors sous la pluie battante et alla rejoindre ses camarades d’arme. Les gouttes d’eau de pluie lui martelaient la tête et dégoulinaient le long de son visage fin. Ses longs cheveux bruns, rendus lourds par la pluie, lui tombaient en mèches sur le front, et laissaient l’eau tombée du ciel ruisseler le long de sa nuque. Il imita ses compagnons et grimpa sur son cheval ; les derniers retardataires arrivèrent, tous les soldats purent enfin partir. Ils quittèrent ainsi leur précieux village, emportant avec eux la tristesse des séparations avec ceux qui leur sont chers et portant dans leurs cœurs attristés l’espoir d’une paix nouvelle.
Le lendemain au soir, ils avaient rejoint le plus grand port du sud de leur île, là où se trouvaient déjà la plus grande partie de l’armée. Il ne manquait plus que quelques troupes, et celles-ci arrivèrent bientôt au port. Tous les guerriers et leurs généraux embarquèrent alors pour l’île la plus imposante de l’archipel, sur laquelle la guerre faisait rage. Le seigneur le plus puissant de cette partie du pays, avide de terres nouvelles et en quête d’une plus grande puissance, s’attaqua d’abord à ses voisins, prenant d’assaut les villes et villages les plus proches. Puis, son envie de pouvoir grandissante, il ne tarda pas à s’attaquer au pays tout entier. Les seigneurs qui n’avaient pas encore été victimes de ces assauts décidèrent alors de s’allier contre ce nouveau tyran, c’est ainsi que les hommes du village du jeune homme aux longs cheveux bruns furent mobilisés. Chaque navire leva l’ancre et la grande flotte armée navigua alors vers les champs de bataille du sud ; peu à peu, le vent devenait violent et la pluie qui continuait de tomber se changeait en une brume épaisse. Le temps se fit plus clément en milieu de route, bien que le ciel restât gris et sombre.

La nuit commençait à tomber et l’air se faisait froid davantage. La plupart des soldats s’étaient réfugiés dans les cabines des navires, mais quelques uns bravaient cet air presque glacial et restaient sur le pont.
Le jeune brun faisait partie de ces hommes là. Il s’était assis sur un rebord et façonnait un bijou de ses mains. Au bout d’un moment, un homme qui paraissait assez âgé, fort robuste, un peu barbu et les cheveux attachés en une natte, s’approcha de lui et l’observa de ses petits yeux noirs pendant un moment. Il décida ensuite de s’assoir près du jeune homme, il étendit ses jambes devant lui et sortit sa lame de son fourreau pour l’aiguiser une dernière fois avant d’atteindre la côté. Le son de la pierre à affuter qui glissait sur la lame en maru, un acier dur forgé à ma main, rompit alors le silence qui pesait sur le pont. Un peu plus tard, il posa son matériel le long de ses jambes et leva la tête, il prit ensuite la parole :
-Qu’es-tu en train de fabriquer ? demanda-t-il de sa voix grave.
-Un collier, pour ma femme. Bien que je ne sois pas sûr de la revoir un jour.
-C’est mauvais de partir en guerre avec de telles pensées, mais j’avoue que beaucoup d’entre nous doutent qu’ils retourneront chez eux. Moi y compris. Mais je n’ai rien à perdre, alors ça ne me dérange pas.
-Pourquoi donc ? N’avez-vous pas de femme ni d’enfants ?
-Oh ! non. Je suis seul et n’aies pas de famille. Et je n’ai jamais tenu à en fonder une. Les seules personnes que je connaisse sont des artisans que je côtoie occasionnellement dans des auberges.
-Cela doit être triste, de vivre seul.
-Au contraire. Même si je sens que le vide occupe une place importante dans ma vie et mon cœur, dans un moment comme celui-ci, je ne souffre pas de solitude. Et cela car je ne suis proche de personne.

Son interlocuteur de répondit pas, car lui, souffrait en silence la séparation avec sa bien aimée.
-… Dis-moi, reprit le vieil homme, pourrais-tu me montrer ce que tu tiens entre les mains ?
-Oui, bien sûr.
Le jeune homme lui tendit alors son bijou au dessus de la tête, comme il était juste en dessous de lui ; il le saisit délicatement et put ainsi contempler le travail artisanal de son nouveau camarade. Il regarda alors pendant en bon moment, impressionné et admiratif, l’examinant de tous les côtés, le collier composé de pierres rouges et bleues qui brillaient malgré le ciel nuageux. Il restait encore du travail, mais le jeune homme n’en n’aurait plus pour longtemps.
Il lui rendit son bijou en riant et en disant que c’était bien joli. Les deux soldats discutèrent ensuite pendant quelques temps. Le jeune brun venait de finir son œuvre alors que les sentinelles des navires apercevaient la côte. La plupart des hommes qui s’étaient jusque là réfugiés dans les cabines sortirent pour regarder cette terre encore lointaine. Beaucoup s’enthousiasmaient à l’idée de rejoindre leurs compagnons sur le front, d’autres blêmirent, certains se turent et quelques uns s’exclamèrent en remarquant une épaisse fumée noire qui s’élevait lentement dans le ciel sombre. Le jeune homme et son ainé imitèrent le reste de l’équipage et se penchèrent sur le rebord du navire pour regarder les côtes s’approcher peu à peu. Lorsque le plus vieux vit à son tour cette étrange colonne d’un noir sinistre qui rejoignait les nuages, sentant comme un mauvais présage et sans se tourner vers lui, il demanda à son camarade :
-Quel est ton nom, cher ami ?
-Hisagi. Tsukihana Hisagi.

Les côtes de l’île paraissaient encore lointaines. Pourtant, l’écho des flammes qui teintaient l’horizon et s’abattaient sur les terres dévastées par la guerre arrivèrent jusqu’à leurs oreilles. Chacun put voir le ciel se colorer tristement d’orange. Le regard de Hisagi se fit alors plus sombre. Au fond de lui, comme son camarade qui ne s’était pas présenté et les autres membres de l’équipage, il savait pertinemment que ces terres seraient leur point de non-retour.

Plus tard, les navires transportant tous ces hommes avaient jeté l’ancre dans un petit port, là où un fleuve se jetait dans les eaux vastes de la mer. Les soldats des terres du Nord marchaient déjà vers leur destination finale, et c’est à pied qu’ils durent faire le reste du voyage. Ils remontèrent le fleuve puis s’enfoncèrent dans les montagnes tout en gardant une certaine proximité avec la côte. Et, deux jours plus tard, alors qu’ils sortaient enfin des sentiers laborieux des montagnes, alors qu’ils pensaient retrouver le reste de l’armée, ils arrivèrent devant une plaine gouvernée par la mort. L’endroit où le reste des troupes devait les attendre n’était plus qu’une vaste terre de désolation, au dessus de laquelle planait un épais nuage de fumée noire. Les vestiges d’un campement pourtant récent s’étendaient sur le sol brûlé, là où gisaient des milliers de cadavres et de mort-vivants, des hommes encore en vie qui agonisaient depuis que l’armée ennemie s’était abattue sur eux comme une vague déferlante. Là encore, les sentiments de ceux qui venaient d’arriver devant ces terres désolées furent chamboulés, et le désespoir ainsi que la haine s’installèrent dans leurs cœurs.

Ils avancèrent lentement entre les morts et les ruines de l’ancien camp à la recherche de survivants ou de quelques équipements encore exploitables, des éclaireurs fermaient la marche et surveillaient les environs pendant que certains soldats fouillaient les lieux. Comme tant d’autres, Hisagi déambulait entre les cadavres qui recouvraient le sol, suivi par le vieil homme sans nom. A un moment, il se pencha au dessus d’un de ces hommes tombés au combat ; celui-ci tenait fermement quelque chose dans une de ses mains, et le jeune brun lui arracha doucement cet objet qui devait lui tenir à cœur. C’était un pendentif en argent à deux faces. D’un côté, des hyacinthes y étaient gravées et, de l’autre, une phrase y était inscrite : « Mayu to Kaito, Eien ni. » En la lisant, Hisagi ressentit comme un pincement au cœur et, alors qu’il sentait monter une tristesse incommensurable, il remit le pendentif dans le creux de la main du mort avant de le mettre sur le dos, les yeux clos vers le ciel. Le vieillard, qui l’avait regardé sans rien dire, lui tourna le dos pour balayer du regard les autres morts qui les entouraient. Lorsqu’il se retourna, il remarqua que des larmes coulaient sur les joues de son cadet.
-Tu sais, lui dit-il, si tu devais pleurer pour chaque mort tu pleurerais toutes les larmes de ton corps, et encore ! tu n’en n’aurais pas assez.
-Je le sais bien mais, reprit Hisagi d’une vois tremblante, j’ai l’impression de me voir à travers cet homme.

A ce moment, quelques hommes se précipitèrent bruyamment vers un des leurs qui venaient de s’effondrer. Il y eu un court silence puis des exclamations sinistres s’élevèrent dans le ciel grisé par la guerre : l’armée ennemie était là.

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